Le premier jour, tu kifferas - Ep 3 // par Laetitia Lacourt
S'il y a un seul commandement à retenir, c'est la qualité du lineup.
Jour 1, on commence avec les Mystic (ex Blackfeet) Braves, 5 californiens psychédéliques qui excellent dans les seventies de Steppenwolf et les chevauchées sonores des Byrds, surfant surtout côté Allah-Las avec les mêmes mélodies solaires. Leur chanteur, Julian Ducatenzeiler, est la copie conforme de Joe cocker, rouflaquettes incluses, période "with a little help from my friends".
Les quatre fougueux et insouciants Together Pangea enchaînent avec une distrib de pistolets à eau et un best of de leurs tubes, de "Badillac" à "Offer" en passant par une déconnante reprise de Zombie des Cramberries. Set jubilatoire comme d'habitude.
Suivent leurs voisines, les Bleached. Lookées comme le public (cheveux colorés, cellulite et mini jupe en skaï verte), les filles d'Echo Park m'avaient laissé un souvenir plus punk lors de leur passage à Paris. Pas adaptées pour cette grande scène, elles se perdent un peu, avec leur son un peu crado.
Bass Drum of death enchaine avec un set qui défouraille sec et sûrement trop sec. Leur énergie punk-grunge-garage manque un peu de chaleur. Place ensuite aux Tijuana Panthers, qui nous délivrent leurs meilleurs titres dans cette harmonie vocale à 3 qui les distingue. Un superbe set.
Scène Observatory, Palma Violets nous lapide les tympans : avec leurs tronches Buckley-Doherty, les deux front Man gueulent et sautent dix fois plus que les californiens. Toujours aussi barrés, ce fut 45 min de pur rock de tradition anglaise.
Le post-punk de Gang of Four, des vieux de la vieille issus de Leeds, va clairement dénoter ensuite. On accroche pas.
Les texans Black Angels prennent place pour livrer leur beau psyché. Programmés en même temps que Fidlar, on quitte au bout de 20 minutes un public un peu endormi pour rejoindre les skaters californiens. On leur décernera le plus beau décor avec leurs 4 sculptures-silhouettes de 2 mètres de haut. Set parfait pour sautiller en vans.
Grosses déceptions sur Roky Erickson qui ne sera jamais à lui seul les 13th Floor Elevators et sur White Fang, qui braillent plus de "fuck" qu'ils ne chantent.
Mention spéciale pour Weezer, flashback jouissif 15 ans en arrière avec les reprises des tubes des Green, Blue et Red albums. Le show se clôture avec la sublime Undone : le ciel est ampoulé d'un immense W, les whOuuuuu hou fusent : ce soir on est tous des teens de 21 ans !
Jour 1, on commence avec les Mystic (ex Blackfeet) Braves, 5 californiens psychédéliques qui excellent dans les seventies de Steppenwolf et les chevauchées sonores des Byrds, surfant surtout côté Allah-Las avec les mêmes mélodies solaires. Leur chanteur, Julian Ducatenzeiler, est la copie conforme de Joe cocker, rouflaquettes incluses, période "with a little help from my friends".
Les quatre fougueux et insouciants Together Pangea enchaînent avec une distrib de pistolets à eau et un best of de leurs tubes, de "Badillac" à "Offer" en passant par une déconnante reprise de Zombie des Cramberries. Set jubilatoire comme d'habitude.
Suivent leurs voisines, les Bleached. Lookées comme le public (cheveux colorés, cellulite et mini jupe en skaï verte), les filles d'Echo Park m'avaient laissé un souvenir plus punk lors de leur passage à Paris. Pas adaptées pour cette grande scène, elles se perdent un peu, avec leur son un peu crado.
Bass Drum of death enchaine avec un set qui défouraille sec et sûrement trop sec. Leur énergie punk-grunge-garage manque un peu de chaleur. Place ensuite aux Tijuana Panthers, qui nous délivrent leurs meilleurs titres dans cette harmonie vocale à 3 qui les distingue. Un superbe set.
Scène Observatory, Palma Violets nous lapide les tympans : avec leurs tronches Buckley-Doherty, les deux front Man gueulent et sautent dix fois plus que les californiens. Toujours aussi barrés, ce fut 45 min de pur rock de tradition anglaise.
Le post-punk de Gang of Four, des vieux de la vieille issus de Leeds, va clairement dénoter ensuite. On accroche pas.
Les texans Black Angels prennent place pour livrer leur beau psyché. Programmés en même temps que Fidlar, on quitte au bout de 20 minutes un public un peu endormi pour rejoindre les skaters californiens. On leur décernera le plus beau décor avec leurs 4 sculptures-silhouettes de 2 mètres de haut. Set parfait pour sautiller en vans.
Grosses déceptions sur Roky Erickson qui ne sera jamais à lui seul les 13th Floor Elevators et sur White Fang, qui braillent plus de "fuck" qu'ils ne chantent.
Mention spéciale pour Weezer, flashback jouissif 15 ans en arrière avec les reprises des tubes des Green, Blue et Red albums. Le show se clôture avec la sublime Undone : le ciel est ampoulé d'un immense W, les whOuuuuu hou fusent : ce soir on est tous des teens de 21 ans !