« Attention, invasion de hippies : les Blank Tapes à leur tête ! » // par Super Poncho
The Blank Tapes | Espace B – Paris | 11 mai 2016
« Oulalah mais qu'est-ce que c'est que tous ces hippies ?! » Quinze heures plus tard, j'ai encore des remontées de patchouli ! C'est dire ! D'un côté, fallait s'y attendre avec le plateau du soir. Doomhound, White Wine mais surtout the Blank Tapes ! Ça faisait un sacré bout de temps que je rêvais de voir le groupe de Matt Adams en live. Signés chez Burger Records et auteurs d'une tripotée de bons disques, les voilà pour leur première date parisienne.
Je me pointe pour le dernier morceau du premier groupe. Deux mecs, une batterie, une guitare pis pleins de petits trucs à droite à gauche. Du bidouillage hop hip hop, à peine le temps d'en profiter et hop c'est fini !
Faut toujours faire attention au vin blanc, toujours un sale risque d'aigreurs d'estomac le lendemain. Entrée en matière encore jamais vue pour décrire White Wine. Je connaissais pas mais alors pas du tout. Bonjour le coup de pied au cul ! Sans l'air d'y toucher, ça te remet à ta place. C'est assez indéfinissable. Le chanteur/guitariste/Paddington (maître des pads...) a un de ces charismes, qu'il fait passer celui de Thom Yorke pour une huitre. Ha on me dit dans l'oreillette que c'est déjà le cas (tacle gratos). Vers la fin du set, il se plante, à genoux, au milieu de la foule. Le moment qui suit est de ceux qui font que je passe ma vie en concert. Lui. Une maracas. Ses tripes. Sa voix. Il se donne tout entier. Une sorte de transe. Il est face contre terre. « Mais lève toi dont ! C'est tout sale par terre ! » Contrairement à cette nouvelle figure mystique, presque immaculée. Joe Haege – c'est de lui dont il s'agit – m'a fait changer d'avis sur le vin blanc parce qu'à coup sûr, demain, c'est pas des aigreurs que je vais avoir mais des souvenirs plein la tête !
Et dire que les Blank Tapes sont pas encore passés... Les voilà et dès les premières notes, les frissons. Un chanteur avec une voix qui te transporte, une basse qui claque, bref y'a tout ! Le problème, c'est que le chanteur est venu en pyjama. Non pas que sa tenue vestimentaire me dérange, c'est plutôt l'état d'esprit avec lequel est venu le groupe qui m'agace. Parlez bordel de merde. Y'a 50 pèlerins qui sont venus vous voir, ils vous adorent alors parlez-leur ! Les Blank Tapes, c'est la fine fleur de la côte ouest, le souci c'est que la cassette relation artiste-public est vierge. Mais vous êtes des salauds parce qu'avec votre ultime titre, vous arriveriez à convertir Christine Boutin au libertinage.
Encore un sacré foin à l'Espace B. Toujours autant de qualité 16 rue Barbanègre. Je mets tout de même un avertissement de conduite aux Blank Tapes. Le tableau d'honneur est quant à lui squatté par White Wine. Avec un 21 sur 20 en EPS pour le chanteur. Merci et à la prochaine !
« Oulalah mais qu'est-ce que c'est que tous ces hippies ?! » Quinze heures plus tard, j'ai encore des remontées de patchouli ! C'est dire ! D'un côté, fallait s'y attendre avec le plateau du soir. Doomhound, White Wine mais surtout the Blank Tapes ! Ça faisait un sacré bout de temps que je rêvais de voir le groupe de Matt Adams en live. Signés chez Burger Records et auteurs d'une tripotée de bons disques, les voilà pour leur première date parisienne.
Je me pointe pour le dernier morceau du premier groupe. Deux mecs, une batterie, une guitare pis pleins de petits trucs à droite à gauche. Du bidouillage hop hip hop, à peine le temps d'en profiter et hop c'est fini !
Faut toujours faire attention au vin blanc, toujours un sale risque d'aigreurs d'estomac le lendemain. Entrée en matière encore jamais vue pour décrire White Wine. Je connaissais pas mais alors pas du tout. Bonjour le coup de pied au cul ! Sans l'air d'y toucher, ça te remet à ta place. C'est assez indéfinissable. Le chanteur/guitariste/Paddington (maître des pads...) a un de ces charismes, qu'il fait passer celui de Thom Yorke pour une huitre. Ha on me dit dans l'oreillette que c'est déjà le cas (tacle gratos). Vers la fin du set, il se plante, à genoux, au milieu de la foule. Le moment qui suit est de ceux qui font que je passe ma vie en concert. Lui. Une maracas. Ses tripes. Sa voix. Il se donne tout entier. Une sorte de transe. Il est face contre terre. « Mais lève toi dont ! C'est tout sale par terre ! » Contrairement à cette nouvelle figure mystique, presque immaculée. Joe Haege – c'est de lui dont il s'agit – m'a fait changer d'avis sur le vin blanc parce qu'à coup sûr, demain, c'est pas des aigreurs que je vais avoir mais des souvenirs plein la tête !
Et dire que les Blank Tapes sont pas encore passés... Les voilà et dès les premières notes, les frissons. Un chanteur avec une voix qui te transporte, une basse qui claque, bref y'a tout ! Le problème, c'est que le chanteur est venu en pyjama. Non pas que sa tenue vestimentaire me dérange, c'est plutôt l'état d'esprit avec lequel est venu le groupe qui m'agace. Parlez bordel de merde. Y'a 50 pèlerins qui sont venus vous voir, ils vous adorent alors parlez-leur ! Les Blank Tapes, c'est la fine fleur de la côte ouest, le souci c'est que la cassette relation artiste-public est vierge. Mais vous êtes des salauds parce qu'avec votre ultime titre, vous arriveriez à convertir Christine Boutin au libertinage.
Encore un sacré foin à l'Espace B. Toujours autant de qualité 16 rue Barbanègre. Je mets tout de même un avertissement de conduite aux Blank Tapes. Le tableau d'honneur est quant à lui squatté par White Wine. Avec un 21 sur 20 en EPS pour le chanteur. Merci et à la prochaine !