Adult (A tant rêver du roi) // par Elsa Simonelli
Il est des fois où, en cherchant un truc précis, on tombe par hasard sur un autre truc qui risque de changer notre vie, ou du moins le cours de notre journée. C’est exactement ce que j’ai vécu en découvrant Blacklisters alors que je fouillais le catalogue de l’excellent label de Pau, A tant rêver du roi. Partie en quête d’un groupe de math rock dont on venait de me vanter la qualité –Vélooo, pour les intimes – j’ai passé quelques heures de mon insignifiante journée à écouter les différents groupes du label, jusqu’à l’onde de choc produite par celle de Trick Fuck, morceau sorti sur leur premier LP BLKLSTRS. J’apprends dans la foulée qu’un album est prévu pour la rentrée.
"Adult", alors ?
Qualifier le quatuor originaire de Leeds de noise-rock est une évidence. À l’écoute de l’album, je parlerais plutôt de massive-noise tant il modifie l’univers qui nous entoure. C’est une invasion massive et organique qui ne nous laisse aucun répit. "Adult" nous habite un peu plus à chaque titre. Car c’est bien de cela dont il s’agit. Morceau après morceau, on est soulevé, emmené, que dis-je, emporté, exilé dans des contrées interdites. Morceau après morceau, on se dit que définitivement, c’était notre préféré, et puis celui d’après arrive, et ça ne s’arrête jamais. On se prend à rêver non pas tant du roi, mais d’un mur de son en live, tiraillée que nous sommes entre un simple « chaloupement » de la tête et du bassin, et une féroce envie d’en découdre. Quand l’album s’arrête, alors on le relance, et ça recommence.
Parait qu’en plus, les gars ne se prennent pas au sérieux… Je suis prête à prendre un aller simple pour Leeds, qui vient avec moi ?
"Adult", alors ?
Qualifier le quatuor originaire de Leeds de noise-rock est une évidence. À l’écoute de l’album, je parlerais plutôt de massive-noise tant il modifie l’univers qui nous entoure. C’est une invasion massive et organique qui ne nous laisse aucun répit. "Adult" nous habite un peu plus à chaque titre. Car c’est bien de cela dont il s’agit. Morceau après morceau, on est soulevé, emmené, que dis-je, emporté, exilé dans des contrées interdites. Morceau après morceau, on se dit que définitivement, c’était notre préféré, et puis celui d’après arrive, et ça ne s’arrête jamais. On se prend à rêver non pas tant du roi, mais d’un mur de son en live, tiraillée que nous sommes entre un simple « chaloupement » de la tête et du bassin, et une féroce envie d’en découdre. Quand l’album s’arrête, alors on le relance, et ça recommence.
Parait qu’en plus, les gars ne se prennent pas au sérieux… Je suis prête à prendre un aller simple pour Leeds, qui vient avec moi ?