«Memories of a blind mind» (La Ruche) // par Marlène Tissot
Duo uni par les liens du sang, les Black Lilys sortent leur premier EP « Memories of a blind mind » en mars 2014, et nous offrent une folk gracile et âpre, emmenée par une voix envoûtante, entre fraîcheur de l’enfance et émotion rocailleuse.
Frangin et frangine à la ville comme à la scène, Camille et Robin (deux jeunes Lyonnais de vingt-trois et vingt et un ans) sillonnent les routes de France depuis la sortie de leur EP au printemps dernier, alternant salles intimistes et gros festivals. Et s’ils ont déjà été repérés par le Mag Longueur d’Ondes ou le Lab des Inrocks, il y a fort à parier que ce n’est que le début.
La voix atypique de Camille est sans conteste un élément clé de leur univers (on pense un peu à Lauryn Hill ou Selah Lou) mais leur folk mâtinée de rock, saupoudrée de percussions et sons variés est loin d’être en reste.
Les cinq titres semblent ici avoir été composés comme on cisèle la pierre, avec force et délicatesse. À l’écoute, on hésite entre l’ombre et la lumière. On pense à l’émotion d’un Bon Iver en moins chagrin, à Daughter en moins éthéré, quelque chose de Troy Von Balthazar dans l’atmosphère, mais la folk des Black Lilys s’habille aussi d’électrique (notamment sur les titres « Everybody knows » ou « Memories of a blind mind ») et sait se faire mordante. Tout est en paradoxe, entre fraîcheur et maturité, entre fougue et pudeur. Du côté des paroles (en english) on trouve des textes sensés et sensibles, abordant des thèmes tels que la maladie d’Alzheimer (Memories of a blind mind) ou la perte de la mère (Dust of you).
Un début fort prometteur pour ce jeune brother & sister band qui n’a pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin puisqu’ils nous préparent actuellement un nouvel album. À découvrir et à soutenir !
Frangin et frangine à la ville comme à la scène, Camille et Robin (deux jeunes Lyonnais de vingt-trois et vingt et un ans) sillonnent les routes de France depuis la sortie de leur EP au printemps dernier, alternant salles intimistes et gros festivals. Et s’ils ont déjà été repérés par le Mag Longueur d’Ondes ou le Lab des Inrocks, il y a fort à parier que ce n’est que le début.
La voix atypique de Camille est sans conteste un élément clé de leur univers (on pense un peu à Lauryn Hill ou Selah Lou) mais leur folk mâtinée de rock, saupoudrée de percussions et sons variés est loin d’être en reste.
Les cinq titres semblent ici avoir été composés comme on cisèle la pierre, avec force et délicatesse. À l’écoute, on hésite entre l’ombre et la lumière. On pense à l’émotion d’un Bon Iver en moins chagrin, à Daughter en moins éthéré, quelque chose de Troy Von Balthazar dans l’atmosphère, mais la folk des Black Lilys s’habille aussi d’électrique (notamment sur les titres « Everybody knows » ou « Memories of a blind mind ») et sait se faire mordante. Tout est en paradoxe, entre fraîcheur et maturité, entre fougue et pudeur. Du côté des paroles (en english) on trouve des textes sensés et sensibles, abordant des thèmes tels que la maladie d’Alzheimer (Memories of a blind mind) ou la perte de la mère (Dust of you).
Un début fort prometteur pour ce jeune brother & sister band qui n’a pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin puisqu’ils nous préparent actuellement un nouvel album. À découvrir et à soutenir !