California Dreamin' | Pénélope Bagieu // Par Laetitia Lacourt
« And the sky is grey….. If i was in L.A…. California Dreamin’… ». Qui ne connaît pas cet hymne de The Mama’s and Papa’s ? Il ne se passe pas une journée dans le monde sans que ce tube ne soit diffusé sur les ondes, et le titre figure régulièrement dans les TOPS de meilleures chansons de tous les temps.
Outre une chanson, California Dreamin’ est surtout le nom de la bien nommée dernière bande dessinée de Pénélope Bagieu, révélée en 2007 avec son blog « Ma Vie est tout à fait fascinante ». Derrière ce beau pavé de 280 pages, magnifique roman graphique tout en noir et blanc, c’est le portrait touchant, méconnu et drôle d’Ellen Cohen alias Cass Elliott qui se dresse. LA voix des Mama’s & Papa’s, c’est elle ! De son enfance à Baltimore au processus de création de la chanson « California Dreamin’ », Pénélope Bagieu brosse la vie de ce personnage excentrique qui était plutôt destiné à vendre du pastrami dans l’épicerie casher de papa.
Mais Ellen Cohen est une anticonformiste. Elle prend le pseudo de Cass Elliott et part alors tenter sa chance à NY. C’est le début des années 60, ça bouillonne sec dans Greenwich Village, et une poignée de chevelus vont y révolutionner le folk. C’est dans ce contexte que Cass Elliott rencontre Denny Doherty, le chanteur des Journeymen. Qui lui même rencontre le couple Phillips (John et Michelle). Cass (assez éloignée des canons esthétiques de l’époque) tombe amoureuse de Denny. Mais Denny et Michelle (une bombe) entretiennent une relation secrète. Vous voyez le merdier ? Non ? Regardez donc la pochette de leur premier album If you can believe your eyes and ears, ça vous donnera une idée.
Cantonnée à des amitiés ambigües, le besoin d’amour inextinguible de Cass Elliott ne sera jamais assouvi, malgré des huit clos flower power passés à glander entre zicos, à gratouiller des guitares, se droguer et rigoler tout en remuant des tambourins. Mais il nous reste de cette époque révolue le souvenir attachant de Mama Cass (disparue à 32 ans) et quelques pépites, comme le suggère la playlist de Pénélope Bagieu à la fin du bouquin.
Gallimard - 280 pages, 24 €
En librairie depuis le 17 septembre 2015
Outre une chanson, California Dreamin’ est surtout le nom de la bien nommée dernière bande dessinée de Pénélope Bagieu, révélée en 2007 avec son blog « Ma Vie est tout à fait fascinante ». Derrière ce beau pavé de 280 pages, magnifique roman graphique tout en noir et blanc, c’est le portrait touchant, méconnu et drôle d’Ellen Cohen alias Cass Elliott qui se dresse. LA voix des Mama’s & Papa’s, c’est elle ! De son enfance à Baltimore au processus de création de la chanson « California Dreamin’ », Pénélope Bagieu brosse la vie de ce personnage excentrique qui était plutôt destiné à vendre du pastrami dans l’épicerie casher de papa.
Mais Ellen Cohen est une anticonformiste. Elle prend le pseudo de Cass Elliott et part alors tenter sa chance à NY. C’est le début des années 60, ça bouillonne sec dans Greenwich Village, et une poignée de chevelus vont y révolutionner le folk. C’est dans ce contexte que Cass Elliott rencontre Denny Doherty, le chanteur des Journeymen. Qui lui même rencontre le couple Phillips (John et Michelle). Cass (assez éloignée des canons esthétiques de l’époque) tombe amoureuse de Denny. Mais Denny et Michelle (une bombe) entretiennent une relation secrète. Vous voyez le merdier ? Non ? Regardez donc la pochette de leur premier album If you can believe your eyes and ears, ça vous donnera une idée.
Cantonnée à des amitiés ambigües, le besoin d’amour inextinguible de Cass Elliott ne sera jamais assouvi, malgré des huit clos flower power passés à glander entre zicos, à gratouiller des guitares, se droguer et rigoler tout en remuant des tambourins. Mais il nous reste de cette époque révolue le souvenir attachant de Mama Cass (disparue à 32 ans) et quelques pépites, comme le suggère la playlist de Pénélope Bagieu à la fin du bouquin.
Gallimard - 280 pages, 24 €
En librairie depuis le 17 septembre 2015