« Fourteen inches of fist » (Dirty Water Record) // Par Marlène Tissot
Autant te prévenir tout de suite : l’écoute d’Atomic Suplex est une expérience physique intense. Si tu veux planer tranquille peinard, passe ton chemin parce qu’avec « Fourteen inches of fist » tu vas te prendre une avalanche de coups de poing dans la tête. Et le pire, je vais te dire, c’est que tu en redemanderas ! Probable que l’euphorie jubilatoire qui te débordera le sourire pendant les presque trente minutes que dure l’album n’est pas étrangère à cela.
Pour sûr, avec un son pareil, on se dit que décidément, le R&R n’est pas mort. C’est sauvage, violent, ça te mord, ça te cogne dans la viande. Les quatorze très courts titres s’enchaînent à un rythme infernal, pas le temps de reprendre ton souffle. Il y a comme un goût de Jim Jones Revue, en plus brute, assaisonné d’une touche de Cramps et d’un soupçon de Buddy Holly. Les guitares poussent des cris déments, les voix sont gutturales à souhait, le saxe vient ajouter son grain de folie ici et là.
Au Royaume-Uni (terre natale de ce groupe dont les prestations scéniques ont la réputation d’être superbement déjantées) on raconte que leur rock garage vicieusement violent n’existe que dans les cauchemars de Jack White ; ou encore qu’en les écoutant on se demande si Gallon Drunk et Jesus and Mary Chain ont jamais existé. Ce qui semble une manière tout à fait raisonnable de qualifier la tornade qu’est leur second opus, « Fourteen inches of fist ».
Voilà, maintenant que tu as une idée un peu plus précise de ce qui t’attend, branche la platine et prépare-toi à mettre le volume au maximum – parce que, vois-tu, ce n’est pas un album à écouter distraitement en fond sonore tiédasse, le soir où tu as eu l’idée saugrenue d’inviter tes gentils voisins à partager des saucisses grillées. Et ça, tu le comprends dès le titre d’ouverture, quand «One man Party» te saute aux lobes et plante ses dents dans tes tympans. Augmente encore un peu les décibels, n’aies pas peur, tu verras : dans quelques instants tu auras la délicieuse impression que ton ventre s’est transformé en une salle de concert blindée de joyeux pogoteurs cinglés.
Une expérience physique intense, je te disais !
Pour sûr, avec un son pareil, on se dit que décidément, le R&R n’est pas mort. C’est sauvage, violent, ça te mord, ça te cogne dans la viande. Les quatorze très courts titres s’enchaînent à un rythme infernal, pas le temps de reprendre ton souffle. Il y a comme un goût de Jim Jones Revue, en plus brute, assaisonné d’une touche de Cramps et d’un soupçon de Buddy Holly. Les guitares poussent des cris déments, les voix sont gutturales à souhait, le saxe vient ajouter son grain de folie ici et là.
Au Royaume-Uni (terre natale de ce groupe dont les prestations scéniques ont la réputation d’être superbement déjantées) on raconte que leur rock garage vicieusement violent n’existe que dans les cauchemars de Jack White ; ou encore qu’en les écoutant on se demande si Gallon Drunk et Jesus and Mary Chain ont jamais existé. Ce qui semble une manière tout à fait raisonnable de qualifier la tornade qu’est leur second opus, « Fourteen inches of fist ».
Voilà, maintenant que tu as une idée un peu plus précise de ce qui t’attend, branche la platine et prépare-toi à mettre le volume au maximum – parce que, vois-tu, ce n’est pas un album à écouter distraitement en fond sonore tiédasse, le soir où tu as eu l’idée saugrenue d’inviter tes gentils voisins à partager des saucisses grillées. Et ça, tu le comprends dès le titre d’ouverture, quand «One man Party» te saute aux lobes et plante ses dents dans tes tympans. Augmente encore un peu les décibels, n’aies pas peur, tu verras : dans quelques instants tu auras la délicieuse impression que ton ventre s’est transformé en une salle de concert blindée de joyeux pogoteurs cinglés.
Une expérience physique intense, je te disais !