An Introduction to… Father of Rock’n'Roll (EALZ) // Par Sedryk Reaktion
Il y a la grande Histoire, celle de la naissance du Rock’n'Roll. Et puis il y a cet objet en particulier et les deux sont une bonne raison de se procurer cette petite perle.
L'histoire donc, que tout le monde connait, celle d'un jeune blanc bec de Tupelo, Elvis Aaron Presley, qui, en 1954, pousse la porte de Sun Records, le studio de Sam Philips, pour graver une poignée de titres, dont 'That's Alright', considéré depuis comme le premier single de l'histoire du Rock’n'Roll. La suite est connue : RCA, Colonel Parker, service militaire, navets hollywoodiens, costumes à perles et hamburgers jusqu'à l'indigestion finale...
Mais il est également un fait notoire que le Rock’n'Roll n'est pas né du jour au lendemain et que des titres de « Balancer & Rouler » étaient sortis bien avant Elvis, dès 1946, par des musiciens qui avaient pour seul tort d'être noirs de peau, c'est ballot ! Parmi eux, Ike Turner ('Rocket 88'), Big Mama Thornton ('Hound dog') et, donc, Arthur 'Big Boy' Crudup, auteur original du fameux 'That's Alright'. Elvis renouvellera d'ailleurs l'hommage en reprenant 'My Baby Left Me' du même Crudup, dont il se raconte qu'il n'a jamais touché un penny de royalties de ces fameux tubes.
Le label français EALZ (En Avant La Zizique.... rien que le nom !) a décidé de rendre justice à ce loser magnifique avec ce non moins magnifique 25cm. Le mastering est épatant et ces titres de 70 ans d'âge sonnent admirablement bien ! Le 'Gros Garçon', comme bien d'autres, avait commencé par un blues primitif sur les rives du Mississippi, avant d'intégrer batterie et contrebasse en arrivant dans l'urbaine Chicago, conférant à sa musique un groove irrésistible.
EALZ a également fait un beau boulot d'artisan sur la pochette, montée à la main, illustrée par Mortimer et imprimée en xylographie, même si je n'ai aucune idée de ce que cela veut dire (imprimée avec un xylophone ? Hum....). Pour toutes ces raisons, ce bel objet limité à 600 copies devrait figurer en bonne place dans toute bonne discothèque un peu sérieuse.
L'histoire donc, que tout le monde connait, celle d'un jeune blanc bec de Tupelo, Elvis Aaron Presley, qui, en 1954, pousse la porte de Sun Records, le studio de Sam Philips, pour graver une poignée de titres, dont 'That's Alright', considéré depuis comme le premier single de l'histoire du Rock’n'Roll. La suite est connue : RCA, Colonel Parker, service militaire, navets hollywoodiens, costumes à perles et hamburgers jusqu'à l'indigestion finale...
Mais il est également un fait notoire que le Rock’n'Roll n'est pas né du jour au lendemain et que des titres de « Balancer & Rouler » étaient sortis bien avant Elvis, dès 1946, par des musiciens qui avaient pour seul tort d'être noirs de peau, c'est ballot ! Parmi eux, Ike Turner ('Rocket 88'), Big Mama Thornton ('Hound dog') et, donc, Arthur 'Big Boy' Crudup, auteur original du fameux 'That's Alright'. Elvis renouvellera d'ailleurs l'hommage en reprenant 'My Baby Left Me' du même Crudup, dont il se raconte qu'il n'a jamais touché un penny de royalties de ces fameux tubes.
Le label français EALZ (En Avant La Zizique.... rien que le nom !) a décidé de rendre justice à ce loser magnifique avec ce non moins magnifique 25cm. Le mastering est épatant et ces titres de 70 ans d'âge sonnent admirablement bien ! Le 'Gros Garçon', comme bien d'autres, avait commencé par un blues primitif sur les rives du Mississippi, avant d'intégrer batterie et contrebasse en arrivant dans l'urbaine Chicago, conférant à sa musique un groove irrésistible.
EALZ a également fait un beau boulot d'artisan sur la pochette, montée à la main, illustrée par Mortimer et imprimée en xylographie, même si je n'ai aucune idée de ce que cela veut dire (imprimée avec un xylophone ? Hum....). Pour toutes ces raisons, ce bel objet limité à 600 copies devrait figurer en bonne place dans toute bonne discothèque un peu sérieuse.