Premières vies (Entreprise) // par Audrey La Delfa
Ta première rencontre avec premières vies. Opus I de Blind Digital Citizen sorti le 30 mars sur le label Entreprise. Chez Blind Digital Citizen on a décidé d'exploiter la grâce et la langueur du français pour s'exprimer. Posé et distendu des mots sur des inclinaisons new wave. Empilés un nombre improbable de nappes musicales. Invoqué l'oracle de l'oblique pour qu'il emporte tout le monde sur son passage. Dix morceaux qui nous emmènent dans un étrange voyage stellaire. Un beau projet de 42 minutes qui s'interroge sur la société qui nous entoure et nous parle de la vie : « naissance – enfance – adolescence – âge adulte », « aube – jour – nuit – crépuscule ». Un premier album abouti qui fait suite à leur EP Enfant Flamme sorti en 2013. Les textes et les arrangements musicaux de ces parisiens à vapeur me donnent envie de remettre mes cheveux en bataille et de regarder la mort en face. « Ferme les yeux, c'est la vie qui commence » et c'est pas dégueu... Les cinq compères n'y vont pas par quatre chemins et proposent un album à la fois tranchant et emprunt d'onirisme. Un album contestataire. Un album qui impressionne l'imagination. Des synthétiseurs, des boites à rythme et de la poésie ! Des mélodies où se rejoignent l'ombre et la lumière.
L'artwork, les vidéos et l'identité visuelle sont réalisés par le talentueux Jean Turner et méritent aussi qu'on s'y attarde(nt). A travers ses dessins Jean réussi à rendre tangible et à matérialiser le flot planant et flingué qui fluctue tout au long de premières vies. L'artiste se questionne sur la notion de temps et la mutation. La pochette représente un univers mystérieux, coloré et acidulé dans lequel évoluent des personnages fantasmatiques et un cyclope géant. « Un monde dans lequel il n'y aurait plus d'hommes ni d'animaux. » selon François le chanteur des BDC. « Un monde dans lequel il n'y aurait que des Manimaux, qui auraient appris à vivre ensemble au point même de se mélanger physiquement ».
Premières vies ou une plage récréative qui pourrait tout à fait servir de B.O. à une adaptation ciné du meilleur des mondes.
L'artwork, les vidéos et l'identité visuelle sont réalisés par le talentueux Jean Turner et méritent aussi qu'on s'y attarde(nt). A travers ses dessins Jean réussi à rendre tangible et à matérialiser le flot planant et flingué qui fluctue tout au long de premières vies. L'artiste se questionne sur la notion de temps et la mutation. La pochette représente un univers mystérieux, coloré et acidulé dans lequel évoluent des personnages fantasmatiques et un cyclope géant. « Un monde dans lequel il n'y aurait plus d'hommes ni d'animaux. » selon François le chanteur des BDC. « Un monde dans lequel il n'y aurait que des Manimaux, qui auraient appris à vivre ensemble au point même de se mélanger physiquement ».
Premières vies ou une plage récréative qui pourrait tout à fait servir de B.O. à une adaptation ciné du meilleur des mondes.