On n'a jamais deux fois l’occasion
de faire une bonne première impression...
Les winners d’aujourd’hui partent à la pêche aux losers 70’s. Syndrome Buena Vista RODRIGUEZ. Les rééditions nous inondent, souvent très bonnes d’ailleurs, c’est d’autant plus irritant. Aller chercher dans le passé ce que nous n’avons plus l’audace d’écrire et de produire.
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Studio de poterie et magnétophone 2 pistes
Nous étudierons aujourd’hui le cas de Bill STONE et de son album Stone paru en 1970 et de retour dans les bacs depuis février 2021. Déjà sold-out. Mais merci quand même aux zazous de chez Drag City !
Tous les ingrédients du mythe sont en place, la biographie est formelle : « Stone a commencé à jouer dans quelques petits ensembles folkloriques, proposant également quelques concerts solo occasionnels. Il enregistre finalement cet album en 1969 dans un studio de poterie, sur magnétophone Panasonic 2 pistes à Boothbay, dans le Maine ».
Folk spectral
Ça swingue léger léger dans ce disque, comme chez les stars de l’underground NZ ou US (KNOX, BARLOW, etc.), c’est l’effet 2 ou 4 pistes il paraît. Dans ce folk spectral, l’heure est à la rêverie brute, les morceaux sont hantés par des fantômes féminins (une certaine Jessica notamment), le line-up tradi guitare, basse, batterie est complété par une légère voix féminine pour de discrets contre-chants. Très inspirés par le Field Commander COHEN, certaines chansons auraient pu figurer sur l’album Songs of love and hate de 1971 (Friends, Charlotte’s town). Secs, troubadours à la DONOVAN (Jessica’s lover), gondolants comme le 3ème album du VELVET UNDERGROUND (Crystal lover), les titres s’enchaînent harmonieusement.
Le vieux Bill vient de se remettre à la musique il y a peu, profitant de sa retraite.
Fin de l’histoire.
Nestor SOCRATES
Correspondant local.
(18 mai 2021)
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Bill STONE. Stone (Galactic Zoo Disk / Drag City, 2021)
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Pour prolonger...
Article sur Bill STONE dans le Central Maine
Bill STONE : Bandcamp
Dans nos archives sonores :
Rock à la Casbah #736 (19/05/2021)
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Illustration : bingO
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