Cette semaine, on re-découvre le maxi "The Devil" initialement sorti en K7 en 2017 et qui sort aujourd'hui en vinyle sur le label Buddy Records. Os Noctambulos est un quintet parisien qui propose une folk western dans les pas du Gun Club.
Retrouvez l'interview de Nick Wheldon (chanteur/guitariste du groupe) et Coline (Bassiste).
Peux tu me raconter l'histoire de la formation de Os noctambulos, me presenter les différents membres du groupe ?
Nick (Rhythm Guitar/Lead Vocals):
Coline (Basse/Cœurs) et moi on s’est rencontrés en 2010 à Sheffield en Angleterre quand elle a rejoint le groupe garage/punk dans lequel je jouais à l’époque The Jesus Loves Heroin Band. On a ensuite décidé de s’installer en France, Coline voulait se rapprocher de sa famille. En arrivant en France en septembre 2012 on a décidé de former un groupe. En novembre nous avions rencontré Tintin (Lead Guitar), un ami de lycée de Coline avec lequel elle jouait dans un groupe de Punk/Surf Elvis... au Mans. Coline connaissait aussi Baldo (Batterie) qu’elle avait rencontrée lors d’un concert de Two Tears au Mans qu’elle avait organisé avec Bruno Cortex.
Coline.
Ensuite j’ai revu Baldo à pas mal de soirées à Paris, entre autre celles qu’il organisait avec Seb F. Sorrow. On est devenu potes.
Nick
On pensait que Baldo n’accepterait pas de joué avec nous vu qu’il jouait déjà avec plein d’autres groupes, mais il nous a invité à faire un test ensemble chez lui à Massy. Ça a tout de suite fonctionné entre nous.
J’avais rencontré Tintin et Baldo lors de la première tournée de The Jesus Loves Heroin Band en France.
Chris nous a rejoint septembre 2018. On avait une tournée prévue en Allemagne et Tintin ne pouvait pas être là sur la plupart des dates. Comme son style est inimitable j’ai invité Chris à jouer avec nous et faire un son psyché avec son pedal steel. On a joué à 5 pour la première fois au Berlin Beat Festival. Ça sonnait tellement bien qu’on lui a demandé de rester. J’ai rencontré Chris en cherchant quelqu’un qui jouait du pedal steel pour jouer sur 'Without You', un morceau de 39th & The Nortons song. On rêvait d’avoir un pedal steel pour un de nos albums et finalement on a formé un groupe folk/rock ensemble, The Necessary Separations.
Pourquoi The Devils est reeddité ?
Nick (Rhythm Guitar/Lead Vocals):
The Devils est sorti pour la première fois sur cassette en édition très limitée en décembre 2017. Pour moi c’est un album super important pour Os Noctàmbulos, où on a commencé à réfléchir aux arrangements. C’est aussi la première fois qu’on travaillait avec quelqu’un d’extérieur au groupe sur la production (en dehors de notre 45 tours Outsider enregistré en live par Lo Spider). Travailler avec Loïk de Jaromil Sabor c’était comme prendre des cours intensifs en arrangements. J’ai énormément appris cette année vu qu’il a aussi produit l’album the Dreamers de 39th & The Nortons. The Devils est un mélange de styles allant du surf/punk aux ballades folks et c’est aussi la première fois qu’on utilisait le violon, ça voulait dire qu’à partir de là on pouvait aller dans n’importe quelle direction musicale.
On le réédite parcequ’on trouve que c’est un de nos meilleurs albums et que Buddy Records aussi. Ils nous ont toujours soutenu et on est hyper reconnaissants.
The Devils fonctionne aussi super bien avec notre EP Rêveries qui sortira un mois plus tard. Les deux EP ensemble font un super album.
Les sonorités sont clairement américaines, western, country, quelles sont vos influences majeures ?
Nick (Rhythm Guitar/Lead Vocals):
La campagne et la nature en général. En habitant à Paris tu vois le meilleur et le pire des gens, il y a toujours des sujets à propos des quels écrire. Pour ce qui est des influences musicales pour cet album je dirais : Gene Clark, The Flying Buritto Brothers, The Byrds, The Sadies, Bob Dylan, Alex Chilton, The Felice Brothers, Gun Club, Green On Red...
Les morceaux évoquent principalement des histoires d’amour et la politique. 'Moonlight' parle du talent des gouvernement pour faire passer des nouvelles lois en pleine nuit, incognito. 'Cucaracha' est sur la destruction du monde, 'Nowhere' est à propos de la peine de mort et du fait que certaines personnes ont été sauvé du fait de chaises électriques défaillantes. Fill Spectre' parle de comment la dépression peut pourrir une relation.
Coline :
Youpi ! Ahah
'Tangerine Boy' est à propos d’un de mes petits frères, du fait que sa vie ait changé la mienne et d’une amitié qui a été importante pour moi à un moment où j’en avais besoin.
Nick
'Outside Looking In', j’en suis super fier, vu c’est la version que j’ai écrite et enregistré le soir que Coline et moi avons rompu notre pacs qui est sur l’album. C’est en gros une version enregistrée au dictaphone, le violon et le piano ont été ajouté après. Je n’ai pas l’impression qu’on nous associe à de la folk plus douce mais il y a toujours au moins une ballade sur nos albums. Pour finir 'The Devils' a été enregistré sur u téléphone portable en répèt’, Baldo n’était pas super fan de ce morceau donc on ne l’a répété que quelques fois. Par chance je l’ai retrouvé dans dossier de mémos. Je trouve que ce morceau montre à quel point le groupe était au top à ce moment.
La maison de Baldo et son studio sont aussi une source d’inspiration, il est tout le temps en train de peindre, dessiner, et il a plein d’objets, de disques, de livres, de BD, des trucs liés à l’art partout !
Dans quelle condition a été enregistré The Devils ?
Nick (Rhythm Guitar/Lead Vocals):
On a enregistré chez Baldo en 2 jours pendant l’été 2017, live, directement sur Tascam. C’est notre meilleur session d’enregistrement jusque là, on avait joué les morceaux en tournées donc on les connaissait bien, il n’y eu ni de problème d’équipement ni de prise de tête. On fait vraiment tous la tronche sur la pochette mais c’est parce que la photo a été prise à la fin de la deuxième journée d’enregistrement et qu’on était crevés. En fait on s’est bien marré pendant ces deux jours.
A-t-il été retravaillé pour cette nouvelle sortie ?
Nick (Rhythm Guitar/Lead Vocals):
On avait déjà payé pour qu’il soit masterisé pour vinyl, espérant qu’un jour il sortirait sous cette forme. Rien n’a été changé depuis cette version. Le son est vraiment super en vinyl, bien mieux qu’en numérique. La seule chose qui a été retravaillée c’est la magnifique pochette de Gaspard d’Arrache Toi Un OeilT qu’il a du adapter du format cassette au format EP. Il a aussi réaliser la pochette de Silence Kills, notre LP sorti en 2019.
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Comme on en a marre des singles on a crée le son du pick up - L’idée est simple
un module de 5’ quotidien du lundi au vendredi pour découvrir un album sur la semaine.
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