Les disques de la semaine // 18/10/2019
1/ Leopardo - Is It An Easy Life ? – Pop Club Records, Montagne Sacrée & We Don't Make It Records 2019
Il y a pile un an, on recevait par Messenger « Di Caprio », premier album de Leopardo dans lequel on avait trouvé un tube ultra solaire adoré, « Sweet Mountain » et tout un tas de pépites garage pop lo-fi finement bricolées par Romain Savary et ses potes. 12 mois plus tard, « Is It An Easy Life ? » rempile avec la même nonchalance, un soupçon de schizophrénie et de folie, une bonne dose de mélancolie et de nostalgie : une pop-punk un peu déglinguée titillée par le psychédélisme et des titres aigres-doux tout en montagnes suisso-russes, qui rappellent le Velvet Underground, les Country Teasers et Kurt Vile. C’est assez perché, on adore.
2/ Saâda Bonaire - Saâda Bonaire – Captured Tracks 2013
Prenez deux bombasses allemandes, Stephanie Lange et Claudia Hossfeld. Faites-les se rencontrer à Berlin en 82. Montez un trio avec le DJ Ralph « von » Richtoven puis poussez les portes de chez Emi. Sortez deux single en 83 puis punissez le producteur (et le groupe) de la sortie d’un album parce qu'il a pété les budgets avec "Private Dancer" de Tina Turner.
Secouez-bien.
Attendez 30 ans.
Laissez Captured Tracks déterrer le machin, le Dj ressortir ses vieilles K7 avec les 11 titres inédits enregistrés entre 1982 à 1985.
Vous voilà avec un bijou eighties, sorti le 11 novembre 2013. Flashback dans une époque que les puceaux d’aujourd’hui ne pourront jamais comprendre réellement, voyage sensuel auprès de femmes des années 80, jusqu’au bout des seins et qui vous entrainent au bout de la nuit (c’est bon ? vous avez toutes les références là ?), mélodies vintage entre funk et disco que l’on imagine sur une vieille TDK 90, ambiance électronique orientalisante (qui donnerait PRESQUE envie de se trémousser sur le dancefloor avec une veste à épaulettes XXL, un t-shirt en résille fluo et de rouler un patin à un type avec une coupe mulet) : cet album (coup de foudre pour Your touch ci-dessous dont un passage en allemand n’est pas sans rappeler Nena) est jouissif.
3/ Suicide - Suicide – Mute Records réédition 2019
1977. Autre temps, autre ambiance. On profite de la réédition cet été de la version originale du premier album des New-yorkais Suicide pour une petite resucée de rigueur. Quarante-deux ans plus tard, la face A reste l’une des plus belles faces A du monde. La sombre et froide "Ghost Rider", la sentimentale "Cheree", la rockab électro "Johnny" n’ont pas pris une seule ride. Malaise, nostalgie, mélancolie, dépression : on ne peut pas trouver plus moderne pour aborder 2020.
Il y a pile un an, on recevait par Messenger « Di Caprio », premier album de Leopardo dans lequel on avait trouvé un tube ultra solaire adoré, « Sweet Mountain » et tout un tas de pépites garage pop lo-fi finement bricolées par Romain Savary et ses potes. 12 mois plus tard, « Is It An Easy Life ? » rempile avec la même nonchalance, un soupçon de schizophrénie et de folie, une bonne dose de mélancolie et de nostalgie : une pop-punk un peu déglinguée titillée par le psychédélisme et des titres aigres-doux tout en montagnes suisso-russes, qui rappellent le Velvet Underground, les Country Teasers et Kurt Vile. C’est assez perché, on adore.
2/ Saâda Bonaire - Saâda Bonaire – Captured Tracks 2013
Prenez deux bombasses allemandes, Stephanie Lange et Claudia Hossfeld. Faites-les se rencontrer à Berlin en 82. Montez un trio avec le DJ Ralph « von » Richtoven puis poussez les portes de chez Emi. Sortez deux single en 83 puis punissez le producteur (et le groupe) de la sortie d’un album parce qu'il a pété les budgets avec "Private Dancer" de Tina Turner.
Secouez-bien.
Attendez 30 ans.
Laissez Captured Tracks déterrer le machin, le Dj ressortir ses vieilles K7 avec les 11 titres inédits enregistrés entre 1982 à 1985.
Vous voilà avec un bijou eighties, sorti le 11 novembre 2013. Flashback dans une époque que les puceaux d’aujourd’hui ne pourront jamais comprendre réellement, voyage sensuel auprès de femmes des années 80, jusqu’au bout des seins et qui vous entrainent au bout de la nuit (c’est bon ? vous avez toutes les références là ?), mélodies vintage entre funk et disco que l’on imagine sur une vieille TDK 90, ambiance électronique orientalisante (qui donnerait PRESQUE envie de se trémousser sur le dancefloor avec une veste à épaulettes XXL, un t-shirt en résille fluo et de rouler un patin à un type avec une coupe mulet) : cet album (coup de foudre pour Your touch ci-dessous dont un passage en allemand n’est pas sans rappeler Nena) est jouissif.
3/ Suicide - Suicide – Mute Records réédition 2019
1977. Autre temps, autre ambiance. On profite de la réédition cet été de la version originale du premier album des New-yorkais Suicide pour une petite resucée de rigueur. Quarante-deux ans plus tard, la face A reste l’une des plus belles faces A du monde. La sombre et froide "Ghost Rider", la sentimentale "Cheree", la rockab électro "Johnny" n’ont pas pris une seule ride. Malaise, nostalgie, mélancolie, dépression : on ne peut pas trouver plus moderne pour aborder 2020.