#1 - L'arrière-garde marseillaise : les parrains // Par Julien Marty
L'épisode 1 de notre série consacrée à la cité phocéenne se doit de débuter avec les parrains du rock'n'roll à Marseille : Les Cowboys From Outer Space, trio de rock'n'roll sauvage formé en 1997 par Michel Basly à la guitare, Bazile Gonzalez à la basse et Mr Henri à la batterie. Le trio a écumé la france en long en large et en travers avec plus de 1000 concerts à leur actif. Ils ont vu naitre et mourir un bon petit paquet de groupe phocéens. Toujours actifs, les Cowboys From Outer Space ont même retrouvé leur line up d'origine l'année dernière. Ils préparent peut être un prochain album pour donner suite à "Exile At The Rising House" sortie en 2015 sur le label marseillais Lollipop Records. Les Cowboys from Outer Space sont le chainon manquant entre Elvis Presley et Les Cramps. Leur musique est dangereuse, abrasive et saturée. Ils incarnent le rock'n'roll en poussant les codes à leur zénith : le cuir, les tiags, les tatoos, la gomina, le jeans, les motos...
Sans trop le savoir, le groupe à une histoire avec nous puisque lorsque nous débutions notre émission Rock à la Casbah, nous démarchions les labels de rock indépendant pour recevoir des disques. Bien peu nous prenait au sérieux et le premier album que nous avons reçu est venu de Lucas Trouble (paix à son âme) et son label Nova Express : c'était un disque des Cowboys From Outer Space - "Bones Keep Smiling".
Dans leur sillage, on se doit évidement de parler de Lollipop store qui est à ce jour le dealer de vinyle rock/garage de marseille. Avant de s'installer comme shop, Lollipop Records est un label qui sévit dans les années 2000 avec plus d'une quinzaine de références punk incontournables. On pense évidement aux Briefs, Powersolo mais aussi aux autres groupes punks made in Marseille : The Hatepinks et les Neurotic Swingers.
The Hatepinks était un quatuor de punk rock'n'roll avec un son ultra lofi et des refrains entêtants souvent hurlés à tue tête. Avec The Hatepinks nous sommes dans le son punk cocaïné et péroxydé. Ils appartiennent à la famille des Briefs, New Bomb Turks et consorts. Zéro concession, des concerts complétement fous et une énergie survitaminée.
Je crois que j'ai encore plus aimé les Neurotic Swingers qui pendant 3 ans ont sévit dans l'hexagone avant de se quitter sur l'excellent disque "Sexy and Mysterious". Il est important de rappeler aux jeunes lecteurs de cet article qu'à cette époque la musique en France est dominée par le Ska Rock incarné par La Ruda Salska ou Marcel et son orchestre. Ce sont ces groupes potaches et funs qui remplissent les festivals et les salles de concert. Je me souviens encore de l'excellente interview dans Rock'n'Folk des Neurotics Swingers qui expliquaient (dans mon souvenir, c'est un peu vieux) que le rock'n'roll doit être une attitude, un style, des fringues et que jamais ils ne monteraient sur scène avec des Salomons aux pieds. Pour faire du rock'n'roll, il fallait se la péter.
Bien que je sois incapable de m'appliquer cette devise (c'est pour ça que je fais de la radio), je la valide en tant que fan. J'attends des groupes de rock qu'ils soient des poseurs, qu'ils aient un look, de la défiance voir qu'ils m'inquiètent un peu sans tomber dans la caricature.
Pour revenir à la musique des Neurotics Swingers, il y avait un peu moins de Lofi dans leur punk et un peu plus de classic rock'n'roll. Ils conservaient la vitesse, la hargne et l'énergie de The Hatepinks. Nous pouvions clairement les ranger à côté du meilleur groupe de punk rock'n'roll des années 2000 : les japonais de Thee Michelle Gun Elephant.
Après seulement trois albums, le groupe split et Stephane Neurotic fonde le shop Lollipop qui conservera sont activité de label tout en réduisant la voilure dès 2007. Lollipop est un haut lieu du rock'n'roll, une sorte de carrefour par où passe obligatoirement le moindre embryon de rock à Marseille. The godfather quoi !
Sans trop le savoir, le groupe à une histoire avec nous puisque lorsque nous débutions notre émission Rock à la Casbah, nous démarchions les labels de rock indépendant pour recevoir des disques. Bien peu nous prenait au sérieux et le premier album que nous avons reçu est venu de Lucas Trouble (paix à son âme) et son label Nova Express : c'était un disque des Cowboys From Outer Space - "Bones Keep Smiling".
Dans leur sillage, on se doit évidement de parler de Lollipop store qui est à ce jour le dealer de vinyle rock/garage de marseille. Avant de s'installer comme shop, Lollipop Records est un label qui sévit dans les années 2000 avec plus d'une quinzaine de références punk incontournables. On pense évidement aux Briefs, Powersolo mais aussi aux autres groupes punks made in Marseille : The Hatepinks et les Neurotic Swingers.
The Hatepinks était un quatuor de punk rock'n'roll avec un son ultra lofi et des refrains entêtants souvent hurlés à tue tête. Avec The Hatepinks nous sommes dans le son punk cocaïné et péroxydé. Ils appartiennent à la famille des Briefs, New Bomb Turks et consorts. Zéro concession, des concerts complétement fous et une énergie survitaminée.
Je crois que j'ai encore plus aimé les Neurotic Swingers qui pendant 3 ans ont sévit dans l'hexagone avant de se quitter sur l'excellent disque "Sexy and Mysterious". Il est important de rappeler aux jeunes lecteurs de cet article qu'à cette époque la musique en France est dominée par le Ska Rock incarné par La Ruda Salska ou Marcel et son orchestre. Ce sont ces groupes potaches et funs qui remplissent les festivals et les salles de concert. Je me souviens encore de l'excellente interview dans Rock'n'Folk des Neurotics Swingers qui expliquaient (dans mon souvenir, c'est un peu vieux) que le rock'n'roll doit être une attitude, un style, des fringues et que jamais ils ne monteraient sur scène avec des Salomons aux pieds. Pour faire du rock'n'roll, il fallait se la péter.
Bien que je sois incapable de m'appliquer cette devise (c'est pour ça que je fais de la radio), je la valide en tant que fan. J'attends des groupes de rock qu'ils soient des poseurs, qu'ils aient un look, de la défiance voir qu'ils m'inquiètent un peu sans tomber dans la caricature.
Pour revenir à la musique des Neurotics Swingers, il y avait un peu moins de Lofi dans leur punk et un peu plus de classic rock'n'roll. Ils conservaient la vitesse, la hargne et l'énergie de The Hatepinks. Nous pouvions clairement les ranger à côté du meilleur groupe de punk rock'n'roll des années 2000 : les japonais de Thee Michelle Gun Elephant.
Après seulement trois albums, le groupe split et Stephane Neurotic fonde le shop Lollipop qui conservera sont activité de label tout en réduisant la voilure dès 2007. Lollipop est un haut lieu du rock'n'roll, une sorte de carrefour par où passe obligatoirement le moindre embryon de rock à Marseille. The godfather quoi !