Sunbathing Animals (Mom + pop) // par Artère Galère
Après un second album fortement acclamé et annonçant un futur groupe de taille sur la scène garage américaine, c'est avec Sunbathing Animal que Parquet Courts tente de marquer l'essai.
Deux ans après leur second LP, Light Up Gold, mais seulement une année après sa découverte sur le vieux (in)continent au moment de la ressortie sur What's Your Rupture?.
À la première écoute, les chansons se suivent et se ressemblent sans faire beaucoup d'émules. Seulement au bout de quelques lectures, on comprend où le groupe a voulu en venir. Prenez garde, il n'y aura pas cette fois-ci de mélodies accrocheuses ou de tubes potentiels. Parquet Courts calme donc le jeu afin de définir son identité et on sent que chaque musicien expérimente son instrument pour en tirer du neuf. L'album compte deux titres de plus de six minutes, exemple, même prouvant que le groupe ne souhaite pas donner la copie conforme de leur premier succès. Et c'est un piège qu'ils évitent brillamment.
Déjà acclamé par une grande partie de la critique, cet album me laisse pourtant un goût d'inachevé et, malgré les écoutes répétées, le calcul des musiciens est trop apparent et m'empêche de rentrer pleinement dedans. La faute peut être aussi au premier titre « Bodies » que je trouve à la limite du pénible. Cela dit, si le groupe poursuit dans cette veine (beaucoup de garage, un peu de punk et un soupçon de noise) et retrouve le sens des riffs qui font mouche, je suis vraiment impatient de les retrouver à leur prochaine sortie.
En bref, pour moi, un album sympathique mais un peu anecdotique. Mention pour l'artwork de la pochette réalisée comme d'habitude par le chanteur, c'est sûrement ma préférée de l'année, pour l'instant.
Deux ans après leur second LP, Light Up Gold, mais seulement une année après sa découverte sur le vieux (in)continent au moment de la ressortie sur What's Your Rupture?.
À la première écoute, les chansons se suivent et se ressemblent sans faire beaucoup d'émules. Seulement au bout de quelques lectures, on comprend où le groupe a voulu en venir. Prenez garde, il n'y aura pas cette fois-ci de mélodies accrocheuses ou de tubes potentiels. Parquet Courts calme donc le jeu afin de définir son identité et on sent que chaque musicien expérimente son instrument pour en tirer du neuf. L'album compte deux titres de plus de six minutes, exemple, même prouvant que le groupe ne souhaite pas donner la copie conforme de leur premier succès. Et c'est un piège qu'ils évitent brillamment.
Déjà acclamé par une grande partie de la critique, cet album me laisse pourtant un goût d'inachevé et, malgré les écoutes répétées, le calcul des musiciens est trop apparent et m'empêche de rentrer pleinement dedans. La faute peut être aussi au premier titre « Bodies » que je trouve à la limite du pénible. Cela dit, si le groupe poursuit dans cette veine (beaucoup de garage, un peu de punk et un soupçon de noise) et retrouve le sens des riffs qui font mouche, je suis vraiment impatient de les retrouver à leur prochaine sortie.
En bref, pour moi, un album sympathique mais un peu anecdotique. Mention pour l'artwork de la pochette réalisée comme d'habitude par le chanteur, c'est sûrement ma préférée de l'année, pour l'instant.