Sometimes too much ain't enough (Penniman records) // B.T
Deuxième album pour ce groupe espagnol qui avait été très remarqué sur son 1er pour la qualité de ses chansons Soul Sixties et la beauté de sa chanteuse qui évoque visuellement Tina Turner jeune, et qui a une voix très maitrisée qui se colle parfaitement à cette musique. Toujours dans la même veine rétro Soul (Filiation Otis Redding : pas mal de lover, mais aussi des accélérations qui secouent franchement l'âme) avec un bon groove et un son pas trop stéréotypé (excellente idée d'avoir pris Mike Mariconda à la prod', lui leur a fait un son chaud, distinctif et puissant mais class et soyeux, bref LE truc quoi). The Excitements ne font pas une musique pasteurisée, certes ils regardent dans le rétro mais n'ont pas ce côté coincé du cul de la plupart des puristes revivalistes. Voici un album qui les rapproche du niveau de Sharon Jones et de ses Daptones. Le groupe tricote bien ses mélodies, breaks et groove, sans jamais tomber dans l'esbroufe. Les cuivres et la guitare sont bien créatifs, mais sans en rajouter. The Ecitements sortent un album capable de rallumer le soleil en plein cœur de l'hiver !