White Ass (Pouet! Schallplatten) // par Anton Schaefer
La rentrée est là : certains vont reprendre le chemin de l'université, d'autres la route du travail. L'automne va alors commencer à pointer son nez après l'été plus ou moins ensoleillé que l'on a connu cette année. S'en suivra la grisaille, le froid, les bouchons, les transports en commun bondés, le virus Ebola, la guerre dans le monde... Oui, tout ça n'est pas jojo, mais il existe des remèdes pour nous aider à tenir le coup. Comme par exemple un album sorti il y a quelques semaines sur le très bon label Pouet! Schallplatten (sur lequel vous pouvez déjà retrouver des groupes comme Pierre & Bastien ou Delacave) : le premier LP de White Ass.
Cette formation, composée de membres de The Feeling Of Love, Crash Normal, Pierre & Bastien et Teenage Moonlight Borderliners, livre ici un disque de garage rock qui regorge de morceaux géniaux : le complètement taré « La Drogue » (qui fait écho au titre « Beta Cocaine » de T.I.T.S.), « C'est La Merde », ou encore « Baby Blue » (véritable tuerie, sentant bon le sable chaud et l'amour à la plage). Alors, les pisse-froids vont penser que White Ass n'est seulement qu'un dérivé de groupes déjà installés comme JC Satàn ou Catholic Spray, ou bien une énième formation livrant un rock garage générique. Cela serait sans compter sur le fait que les mecs de White Ass savent être polyvalents. Ils excellent dans le punk rock déboîtant des mâchoires (les deux véritables défouloirs que représentent « Get The Fuck Out » et « Live & Pretend »), mais ils sont également à l'aise sur des compos plus posées (à l'image de « Frozen Eyes » par exemple). Ces dernières représentent pour nous l'occasion d'un peu respirer entre deux mandales, et donne à l'album une sorte d'équilibre bienvenu au niveau des ambiances. Le meilleur morceau de l'album, « Goodtimes With My Knife », est également construit sur un rythme plus tranquille, et démontre le talent du groupe pour pondre des refrains imparables.
Douze titres composent cet album, et aucune chanson ne dépasse les trois minutes. White Ass privilégie ainsi l'urgence, l'énergie, sans pour autant laisser de côté les mélodies, quasiment pop parfois. Et je dois dire qu'un disque pareil est extrêmement jouissif en ces temps moroses : voilà des chansons qui n'ont pas vocation à révolutionner quoi que ce soit, mais qui ont au moins l'avantage de nous faire passer un très bon moment. Après plusieurs écoutes, je me dis que cet album a vraiment un parfum de vacances : il a le goût de la bière, la moiteur de l'été, et il passe beaucoup trop vite. Il nous laisse donc avec cette irrépressible envie d'y revenir, au plus vite.
Cette formation, composée de membres de The Feeling Of Love, Crash Normal, Pierre & Bastien et Teenage Moonlight Borderliners, livre ici un disque de garage rock qui regorge de morceaux géniaux : le complètement taré « La Drogue » (qui fait écho au titre « Beta Cocaine » de T.I.T.S.), « C'est La Merde », ou encore « Baby Blue » (véritable tuerie, sentant bon le sable chaud et l'amour à la plage). Alors, les pisse-froids vont penser que White Ass n'est seulement qu'un dérivé de groupes déjà installés comme JC Satàn ou Catholic Spray, ou bien une énième formation livrant un rock garage générique. Cela serait sans compter sur le fait que les mecs de White Ass savent être polyvalents. Ils excellent dans le punk rock déboîtant des mâchoires (les deux véritables défouloirs que représentent « Get The Fuck Out » et « Live & Pretend »), mais ils sont également à l'aise sur des compos plus posées (à l'image de « Frozen Eyes » par exemple). Ces dernières représentent pour nous l'occasion d'un peu respirer entre deux mandales, et donne à l'album une sorte d'équilibre bienvenu au niveau des ambiances. Le meilleur morceau de l'album, « Goodtimes With My Knife », est également construit sur un rythme plus tranquille, et démontre le talent du groupe pour pondre des refrains imparables.
Douze titres composent cet album, et aucune chanson ne dépasse les trois minutes. White Ass privilégie ainsi l'urgence, l'énergie, sans pour autant laisser de côté les mélodies, quasiment pop parfois. Et je dois dire qu'un disque pareil est extrêmement jouissif en ces temps moroses : voilà des chansons qui n'ont pas vocation à révolutionner quoi que ce soit, mais qui ont au moins l'avantage de nous faire passer un très bon moment. Après plusieurs écoutes, je me dis que cet album a vraiment un parfum de vacances : il a le goût de la bière, la moiteur de l'été, et il passe beaucoup trop vite. Il nous laisse donc avec cette irrépressible envie d'y revenir, au plus vite.