Disgraceland (canvasbak records) // par M.Tissot
Que se passe-t-il quand une bande d'ados de la banlieue de Chicago décide de se mettre à la musique, histoire de tuer l'ennui ? Il se passe une petite tornade sonore nommée « The Orwells », et on se dit que les frères Cuomo (l'un au chant, l'autre à la guitare), les cousins Brinner (Grant à la basse et Henry à la batterie) et leur pote O'Keefe (à la guitare également) ont eu une bonne idée de préférer l'ampli au skatepark !
Ils débutent en 2009, âgés de 15-16 ans, se font repérer par un chroniqueur musique en 2011 qui les signe pour un premier album, « Remember when » en 2012 chez Automn Tone Records. Ils enchaînent en 2013 avec 2 EP sur le label National Anthem et valident en parallèle leur diplôme universitaire.
Après un passage remarqué dans le célèbre Late Show de David Letterman en janvier dernier, ils reviennent cette année avec un deuxième album, signé cette fois chez Atlantic Records (Warner), et doté d'une belle équipe à la prod' (Dave Sitek, Chris Coady et Jim Abbiss, qui ont bossé avec des groupes comme les Artic Monkeys, TV on the radio, Santigold, Yeahyeah yeahs,...).
Si leur premier opus, avec un son garage bien crade, lorgnait vaguement du côté du Velvet Underground, « Disgraceland » vient nous cueillir l'oreille avec une recette simple et néanmoins efficace : du gros son, des mélodies imparables, des influences variées et une prod' plus léchée. Certains pourront regretter le choix d'arrangements un peu lisses au détriment de leurs précédentes compo plutôt lo-fi.
On pourrait également poser un joker concernant les paroles (Ok, mais ils ont à peine 20 piges) et l'attitude un brin provoc' et méprisante des gamins (là encore, on dira qu'il faut bien que jeunesse se passe). Mais cela n'enlève rien au plaisir pris à l'écoute de titres tels que « Righteous one » ou encore « Norman » qui n'est pas sans rappeler l'excellent « Just like honey » de Jesus & Mary chain.
En résumé, un album qui, sans être résolument indispensable, contient quelques pépites savoureuses et un petit groupe à surveiller du coin de l'œil parce que ces cinq-là semblent avoir la niaque. Gageons qu'ils ne s'arrêteront pas en si bon chemin !
Ils débutent en 2009, âgés de 15-16 ans, se font repérer par un chroniqueur musique en 2011 qui les signe pour un premier album, « Remember when » en 2012 chez Automn Tone Records. Ils enchaînent en 2013 avec 2 EP sur le label National Anthem et valident en parallèle leur diplôme universitaire.
Après un passage remarqué dans le célèbre Late Show de David Letterman en janvier dernier, ils reviennent cette année avec un deuxième album, signé cette fois chez Atlantic Records (Warner), et doté d'une belle équipe à la prod' (Dave Sitek, Chris Coady et Jim Abbiss, qui ont bossé avec des groupes comme les Artic Monkeys, TV on the radio, Santigold, Yeahyeah yeahs,...).
Si leur premier opus, avec un son garage bien crade, lorgnait vaguement du côté du Velvet Underground, « Disgraceland » vient nous cueillir l'oreille avec une recette simple et néanmoins efficace : du gros son, des mélodies imparables, des influences variées et une prod' plus léchée. Certains pourront regretter le choix d'arrangements un peu lisses au détriment de leurs précédentes compo plutôt lo-fi.
On pourrait également poser un joker concernant les paroles (Ok, mais ils ont à peine 20 piges) et l'attitude un brin provoc' et méprisante des gamins (là encore, on dira qu'il faut bien que jeunesse se passe). Mais cela n'enlève rien au plaisir pris à l'écoute de titres tels que « Righteous one » ou encore « Norman » qui n'est pas sans rappeler l'excellent « Just like honey » de Jesus & Mary chain.
En résumé, un album qui, sans être résolument indispensable, contient quelques pépites savoureuses et un petit groupe à surveiller du coin de l'œil parce que ces cinq-là semblent avoir la niaque. Gageons qu'ils ne s'arrêteront pas en si bon chemin !