Super Noisey Birthday ! // par Lætitia Lacourt
Black Lips | La Cigale – Paris | 23 octobre 2014
Un public encore sur les dents après le concert de Ty Segall mardi, des fans surchauffés par Frustration et Bosco Delrey en première partie et une bande de sales gosses venus d'Atlanta : le concert des Black Lips pour les 1 an de Noisey, le webzine musical de Vice était bien bordélique.
Un anniv' comme on les aime avec du Black Lips à la hauteur de leur réputation scénique. Sur scène dès 21h, Jared Swiley, Cole Alexander, Ian Saint Pé et Joe Bradley envoient direct la sauce : pas besoin de trois morceaux pour nous mettre dans le bain, ça part en couilles dès le départ. Cole, un peu pâlot et sûrement plus habitué aux vins de la Napa Valley qu'au gros rouge qui tâche, vomit sur scène au deuxième titre. Le gâteau d'anniv de Noisey en moins sur l'estomac, le voilà plus léger pour enchaîner les 18 morceaux suivants. Léger mais pas plus propre. Le pantalon en cuir extra-large qui tiendrait debout tout seul, les boots avachies et le débardeur ultra dégueu : ce n'est pas ce soir qu'une groupie va lui rouler une pelle. Côté Jared, c'est nettement plus clean. TS rouge, petit slim, converses neuves et peigne glissé dans la poche arrière gauche : le cheveu est gominé et l'allure ultra rockabilly.
Très loin du concert de promo au Nouveau Casino en mai dernier, ce soir les Black Lips sont là pour faire et se faire plaiz : ils ne joueront que leurs meilleurs morceaux ou du moins, tous ceux que le public attend. Tu récoltes ce que tu sèmes : le public est ultra déchainé et n'attend même plus de la sacro sainte « Bad Kids » pour monter sur scène. Le défilé fosse-scène-plongeon-fosse est constant pendant plus d'une heure. Tout vole, les gens, les bières, les rouleaux de PQ, les ballons Arabia Mountain.
Hippie hippie Hoorah, Time, Modern Art, Dirty Hands, Cold Hands, Bad Kids... : autant de titres qui les excitent autant que nous. Jared se prend une volée de bière chaude dans la gueule, Cole pète ses cordes, Ian rampe sur les caissons de retour. Un minet type Mathias Malzieu improvise un déhanché rock'n'roll à la Elvis sur scène, Jared s'efface et lui offre quelques minutes warholiennes. Une nana monte pour coller une main insistante aux fesses de Cole (elle n'a pas dû le voir vomir) et lui lance un regard assez similaire à celui que porte un enfant sur une friandise. Dans le public, les torses s'affranchissent des tee-shirts, les soutiens gorges fleurissent. Oui, il fait TRÈS chaud.
Les premières notes de Bad Kids retentissent et sonnent la fin du concert. On est habitué : la moitié de la fosse est sur la scène et déglingue la moitié du matos. Les Black Lips n'ont visiblement pas envie de s'arrêter : un rapide break de 4 secondes puis les voici de retour pour un rappel généreux. Cole Alexander a remis sa veste de cow-boy, le vomito est visiblement oublié, il revient avec une bouteille de blanc à la main. Le chaos est presque intégral, la scène jonchée de saloperies : La Cigale, ayant transpiré toute la soirée, se trouva fort dépourvue quand la lumière fut revenue.
Un public encore sur les dents après le concert de Ty Segall mardi, des fans surchauffés par Frustration et Bosco Delrey en première partie et une bande de sales gosses venus d'Atlanta : le concert des Black Lips pour les 1 an de Noisey, le webzine musical de Vice était bien bordélique.
Un anniv' comme on les aime avec du Black Lips à la hauteur de leur réputation scénique. Sur scène dès 21h, Jared Swiley, Cole Alexander, Ian Saint Pé et Joe Bradley envoient direct la sauce : pas besoin de trois morceaux pour nous mettre dans le bain, ça part en couilles dès le départ. Cole, un peu pâlot et sûrement plus habitué aux vins de la Napa Valley qu'au gros rouge qui tâche, vomit sur scène au deuxième titre. Le gâteau d'anniv de Noisey en moins sur l'estomac, le voilà plus léger pour enchaîner les 18 morceaux suivants. Léger mais pas plus propre. Le pantalon en cuir extra-large qui tiendrait debout tout seul, les boots avachies et le débardeur ultra dégueu : ce n'est pas ce soir qu'une groupie va lui rouler une pelle. Côté Jared, c'est nettement plus clean. TS rouge, petit slim, converses neuves et peigne glissé dans la poche arrière gauche : le cheveu est gominé et l'allure ultra rockabilly.
Très loin du concert de promo au Nouveau Casino en mai dernier, ce soir les Black Lips sont là pour faire et se faire plaiz : ils ne joueront que leurs meilleurs morceaux ou du moins, tous ceux que le public attend. Tu récoltes ce que tu sèmes : le public est ultra déchainé et n'attend même plus de la sacro sainte « Bad Kids » pour monter sur scène. Le défilé fosse-scène-plongeon-fosse est constant pendant plus d'une heure. Tout vole, les gens, les bières, les rouleaux de PQ, les ballons Arabia Mountain.
Hippie hippie Hoorah, Time, Modern Art, Dirty Hands, Cold Hands, Bad Kids... : autant de titres qui les excitent autant que nous. Jared se prend une volée de bière chaude dans la gueule, Cole pète ses cordes, Ian rampe sur les caissons de retour. Un minet type Mathias Malzieu improvise un déhanché rock'n'roll à la Elvis sur scène, Jared s'efface et lui offre quelques minutes warholiennes. Une nana monte pour coller une main insistante aux fesses de Cole (elle n'a pas dû le voir vomir) et lui lance un regard assez similaire à celui que porte un enfant sur une friandise. Dans le public, les torses s'affranchissent des tee-shirts, les soutiens gorges fleurissent. Oui, il fait TRÈS chaud.
Les premières notes de Bad Kids retentissent et sonnent la fin du concert. On est habitué : la moitié de la fosse est sur la scène et déglingue la moitié du matos. Les Black Lips n'ont visiblement pas envie de s'arrêter : un rapide break de 4 secondes puis les voici de retour pour un rappel généreux. Cole Alexander a remis sa veste de cow-boy, le vomito est visiblement oublié, il revient avec une bouteille de blanc à la main. Le chaos est presque intégral, la scène jonchée de saloperies : La Cigale, ayant transpiré toute la soirée, se trouva fort dépourvue quand la lumière fut revenue.