Ty and dye // par Lætitia Lacourt
Ty Segall | La Cigale – Paris | 21 octobre 2014
Non, le rock 'n' roll n'est pas mort ! Il a même un dieu vivant prêchant la bonne parole de tous ceux qui ont fait la gloire de cet état d'esprit et qui ont porté ce courant musical au stade de la religion.
Véritable essoreuse, La Cigale était, mardi soir, programmée à 1300 tours minutes : JC Satan en première partie suivi de Ty Segall. Le groupe turino-bordelais chauffe sérieusement la salle à grands renforts de rock garage démoniaque qui nous plonge jusque dans les coursives crasseuses du hardcore. À peine le temps de se désaltérer et de fumer 5 clopes, que Ty et ses musiciens investissent le plancher de La Cigale.
Dieu TY, un dieu blond prolifique (15 albums en une poignée d'années) que tout amateur de rock garage se doit de vénérer, un dieu de 27 ans à qui l'on conseillerait bien de prendre soin de lui jusqu'à ses 28, parce que 27, c'est un âge assez con dans le rock, Dieu TY absolument fascinant sur scène illustrant tous les courants musicaux qui ont marqué nos vies : le surf, la pop, le punk, le glam, le psyché, le grunge sans pour autant pouvoir le ranger dans une case, ou alors si une seule : le pur ROCK 'N' ROLL.
Salopette bleu layette à pattes d'eph, maquillage glitter à la Bowie : le look de Ty est glam à souhait. Venu présenter son sublime double album Manipulator, Ty délivrera un set parfait qui fait trembler la petite Cigale : devant, l'incessant ballet de slammers qui se jettent inlassablement dans une piscine humaine ; derrière les rockers-culbutos qui dodelinent de la tête au rythme des riffs du génialissime californien. Nouveaux titres ou plus anciens, Ty déroule une floppée de morceaux puis... menace vers la fin d'arrêter le show si les spectateurs ne font pas faire l'aller-retour à l'un des slammeurs. Grosse pression pour le public et quart d'heure de gloire pour le garçon qui revient tout guilleret sur scène.
Des mecs y perdront leurs pompes, des nanas leur tee-shirt. Une chose est sûre, nous ce soir, on aura pas perdu notre temps.
Non, le rock 'n' roll n'est pas mort ! Il a même un dieu vivant prêchant la bonne parole de tous ceux qui ont fait la gloire de cet état d'esprit et qui ont porté ce courant musical au stade de la religion.
Véritable essoreuse, La Cigale était, mardi soir, programmée à 1300 tours minutes : JC Satan en première partie suivi de Ty Segall. Le groupe turino-bordelais chauffe sérieusement la salle à grands renforts de rock garage démoniaque qui nous plonge jusque dans les coursives crasseuses du hardcore. À peine le temps de se désaltérer et de fumer 5 clopes, que Ty et ses musiciens investissent le plancher de La Cigale.
Dieu TY, un dieu blond prolifique (15 albums en une poignée d'années) que tout amateur de rock garage se doit de vénérer, un dieu de 27 ans à qui l'on conseillerait bien de prendre soin de lui jusqu'à ses 28, parce que 27, c'est un âge assez con dans le rock, Dieu TY absolument fascinant sur scène illustrant tous les courants musicaux qui ont marqué nos vies : le surf, la pop, le punk, le glam, le psyché, le grunge sans pour autant pouvoir le ranger dans une case, ou alors si une seule : le pur ROCK 'N' ROLL.
Salopette bleu layette à pattes d'eph, maquillage glitter à la Bowie : le look de Ty est glam à souhait. Venu présenter son sublime double album Manipulator, Ty délivrera un set parfait qui fait trembler la petite Cigale : devant, l'incessant ballet de slammers qui se jettent inlassablement dans une piscine humaine ; derrière les rockers-culbutos qui dodelinent de la tête au rythme des riffs du génialissime californien. Nouveaux titres ou plus anciens, Ty déroule une floppée de morceaux puis... menace vers la fin d'arrêter le show si les spectateurs ne font pas faire l'aller-retour à l'un des slammeurs. Grosse pression pour le public et quart d'heure de gloire pour le garçon qui revient tout guilleret sur scène.
Des mecs y perdront leurs pompes, des nanas leur tee-shirt. Une chose est sûre, nous ce soir, on aura pas perdu notre temps.