4 Drôles de dames // par Lætitia Lacourt
Les groupes de gonzesses sont suffisamment rares pour ne pas les louper lorsqu'elles sont en ville. À fortiori si elles viennent de Seattle et surtout si elles sont bonnes musiciennes, auteures d'un garage surf doux, délicat et frais. Ce soir, au Point F, le public parisien est plutôt accueillant : les trois quarts de la salle sont de sexe masculin (comme c'est curieux) venus voir à quoi carburent quatre nanas, disons plutôt bandantes. Sorte de Allah Las avec du rouge à lèvres, Shana Cleveland, Marian Li Pino, Alice Sandahl et Lena Simon forment La Luz, un quatuor signé sur le label Hardly Art (Jacuzzi Boys, Hunx & His Punx, Shannon & the Clams...). Y'a pire pour commencer une carrière, qui, pour elles, a débuté en 2012.
Shana, la chanteuse, son look preppy, chemise blanche à pois noirs, petite jupette et ballerines pointues, sa façon de caresser sa guitare ou de la faire tomber élégamment en bandoulière dans son dos, ses jambes de Barbie et son sourire frigide.
Alice, au clavier, une blondinette avec palmier de cheveux sur la tête, toute fraichounette avec son tee-shirt blanc moulant un 95D, ses bottines à talon et sa jupe taille haute. Sans doute, la rigolote du groupe qui parle plutôt bien la langue de Molière, révisant son français à coups de « Bonsoir » et de « Santé » entre chaque titre.
Lena, la masculine, son mini short noir et ses boots ouvertes à la Pete Sorensen, et Marian, sagement assise derrière ses fûts, aux longs longs longs cheveux noirs.
On est loin de leurs homologues californiennes Bleached, bien plus provoc et crasseuses.
Sous l'angle de la jalousie, ces meufs me font chier. Jolies, jeunes, talentueuses, envoûtantes, pleines de fraîcheur et de candeur : elles sont effectivement bonnes, bonnes à marier et j'ai juste envie de leur souhaiter de finir dans une banlieue américaine à bouffer des chips grasses en jogging informe avec des bigoudis sur la tête dans un pavillon super moche.
Sous l'angle de l'objectivité, elles sont toujours aussi jolies, jeunes, talentueuses, envoûtantes et pleines de fraîcheur et de candeur. En espagnol, La Luz signifie lumière. Une évidence sur scène avec des mélodies éclatantes et classes, des timbres de voix langoureux très sixties, des chœurs chauds et enveloppants, des guitares aussi délicates qu'électriques. Au total, une douzaine de titres dont le sublime « Call me in the day » et ses intonations Motown, « Easy Baby » et ses envolées à la Mazzy Star ou encore le très californien « brainwash », une ritournelle eighties de 2 minutes 49 : une véritable pêche au lamparo d'où l'on ressort complètement happé.
Shana, la chanteuse, son look preppy, chemise blanche à pois noirs, petite jupette et ballerines pointues, sa façon de caresser sa guitare ou de la faire tomber élégamment en bandoulière dans son dos, ses jambes de Barbie et son sourire frigide.
Alice, au clavier, une blondinette avec palmier de cheveux sur la tête, toute fraichounette avec son tee-shirt blanc moulant un 95D, ses bottines à talon et sa jupe taille haute. Sans doute, la rigolote du groupe qui parle plutôt bien la langue de Molière, révisant son français à coups de « Bonsoir » et de « Santé » entre chaque titre.
Lena, la masculine, son mini short noir et ses boots ouvertes à la Pete Sorensen, et Marian, sagement assise derrière ses fûts, aux longs longs longs cheveux noirs.
On est loin de leurs homologues californiennes Bleached, bien plus provoc et crasseuses.
Sous l'angle de la jalousie, ces meufs me font chier. Jolies, jeunes, talentueuses, envoûtantes, pleines de fraîcheur et de candeur : elles sont effectivement bonnes, bonnes à marier et j'ai juste envie de leur souhaiter de finir dans une banlieue américaine à bouffer des chips grasses en jogging informe avec des bigoudis sur la tête dans un pavillon super moche.
Sous l'angle de l'objectivité, elles sont toujours aussi jolies, jeunes, talentueuses, envoûtantes et pleines de fraîcheur et de candeur. En espagnol, La Luz signifie lumière. Une évidence sur scène avec des mélodies éclatantes et classes, des timbres de voix langoureux très sixties, des chœurs chauds et enveloppants, des guitares aussi délicates qu'électriques. Au total, une douzaine de titres dont le sublime « Call me in the day » et ses intonations Motown, « Easy Baby » et ses envolées à la Mazzy Star ou encore le très californien « brainwash », une ritournelle eighties de 2 minutes 49 : une véritable pêche au lamparo d'où l'on ressort complètement happé.