The Savage Dreamer (A tree in a field) // par Duck Lover
En écoutant ce disque en entier, ça me semble absolument insupportable que Fai Baba soit aussi peu reconnu, connu et adulé ! Je connais un peu le personnage. Il n'est pas africain. C'est un suisse allemand avec une moustache. Zurichois pour être précis. Il y hante les squattes et les clubs depuis des années. Sa haute silhouette nonchalante, parfois grande gueule insupportable ou complètement timide, il ne fait rien comme personne. Ça fait quelques albums que je tente de percer le mystère de sa musique.
Blues très composé, plein de réverb. Super original. Toujours. Clairement adepte des codes des cools groupes west coast de cette décennie, il a réussi à prendre une tangente tout seul pour se mettre sur sa drôle d'orbite. Pop espiègle, refrains magiques. Fai Baba est entourés de ces copains magnifiques. Fabian vient de sortir un disque trop beau pour ne pas exploser à la face du monde, merde. Sa voix aiguisée comme une dent de chat arrache la chaire dans une fête terrible. Les mecs se sont lancés très très haut. Morceau de boogie mortel, sans aucune peur des samples, ni des ambiances 90's que je pensais ne plus jamais supporter.
Le rêveur sauvage. Ça lui va très bien. Ils jouent de son image, sur la pochette, dans la vie, pose avec des filles sexy en léopard, et se plaint de ne plus être un jeune homme comme chantait Lou Reed. Bref, il brouille les pistes, au point où j'ai l'impression d'aimer Placebo. Son disque mérite toute l'attention du monde.
Blues très composé, plein de réverb. Super original. Toujours. Clairement adepte des codes des cools groupes west coast de cette décennie, il a réussi à prendre une tangente tout seul pour se mettre sur sa drôle d'orbite. Pop espiègle, refrains magiques. Fai Baba est entourés de ces copains magnifiques. Fabian vient de sortir un disque trop beau pour ne pas exploser à la face du monde, merde. Sa voix aiguisée comme une dent de chat arrache la chaire dans une fête terrible. Les mecs se sont lancés très très haut. Morceau de boogie mortel, sans aucune peur des samples, ni des ambiances 90's que je pensais ne plus jamais supporter.
Le rêveur sauvage. Ça lui va très bien. Ils jouent de son image, sur la pochette, dans la vie, pose avec des filles sexy en léopard, et se plaint de ne plus être un jeune homme comme chantait Lou Reed. Bref, il brouille les pistes, au point où j'ai l'impression d'aimer Placebo. Son disque mérite toute l'attention du monde.