Heart Healing (Howlin Banana) // par Lætitia Lacourt
Depuis quelques semaines, deux albums trustent les chroniques de tous les webzines musicaux dignes de ce nom. L'oreille versatile, mais le cœur fidèle, on a jeté notre dévolu sur le plus garage des deux : Volage.
Originaire du Blanc, au cœur de l'hexagone, Volage est un quatuor à la dégaine californienne, auteur d'un premier LP sorti le 27 octobre dernier sur l'excellent label Howlin Banana. Parfait pour soigner une gueule de bois amoureuse, "Heart Healing" compile 11 titres blindés de ruptures, efficaces pour guérir des cœurs flétris par trop de musique sans aspérités : Volage est instable et nous balade durant tout l'album sur une large partition de sentiments, de la nostalgie à la joie jubilatoire en passant par la rage et la douleur. De véritables montagnes russes lancées à toutes berzingues qui osent le pari de l'équilibre constant. Carrément garage ou hyper pop (Upset, 6h15), impossible de caler Volage dans une case, de le rendre fidèle à une seule influence tant le groupe vagabonde sur les origines et les époques : ultra californien avec Paolina, londonien avec Love is all (qui penche côté Beatles) tout en flirtant avec le psyché des 70's (Loner) ou les 90's (Touched by grace). Le tableau de chasse musical de Volage est bien rempli, un papillonnage assez jouissif qui n'est pas sans rappeler Ty Segall.
Originaire du Blanc, au cœur de l'hexagone, Volage est un quatuor à la dégaine californienne, auteur d'un premier LP sorti le 27 octobre dernier sur l'excellent label Howlin Banana. Parfait pour soigner une gueule de bois amoureuse, "Heart Healing" compile 11 titres blindés de ruptures, efficaces pour guérir des cœurs flétris par trop de musique sans aspérités : Volage est instable et nous balade durant tout l'album sur une large partition de sentiments, de la nostalgie à la joie jubilatoire en passant par la rage et la douleur. De véritables montagnes russes lancées à toutes berzingues qui osent le pari de l'équilibre constant. Carrément garage ou hyper pop (Upset, 6h15), impossible de caler Volage dans une case, de le rendre fidèle à une seule influence tant le groupe vagabonde sur les origines et les époques : ultra californien avec Paolina, londonien avec Love is all (qui penche côté Beatles) tout en flirtant avec le psyché des 70's (Loner) ou les 90's (Touched by grace). Le tableau de chasse musical de Volage est bien rempli, un papillonnage assez jouissif qui n'est pas sans rappeler Ty Segall.