chronique anatomique // par les Soeurs CLAC
Movie Star Junkies + Volage I 28 novembre I Point Ephémère - Paris
Voilà. L'hiver est là, et on se retrouve en tête à tête, gants & bonnets.
Après avoir chanté tout l'été, les mélodies solaires du surf californien et quelques autres airs entêtants que nous avons partagés ensemble, la cigale se retrouve, dépourvue, à faire le bilan. Que reste-t-il?
Au milieu des désillusions et des concerts en demi-teinte, il y a encore là, quelques friandises abandonnées.
Hésitation. On est déjà au bord de la crise de foi. A force de voir sans cesse des ersatz d'un goût parfois douteux, l'overdose nous guette. Mais c'est plus fort que nous, on est gourmands, et curieux. On pousse la porte, on pénètre une fois encore le grand temple, et on saute dans le bain tout habillé. Pourcentage de regrets : nul.
Comment dire en vingt mots ce que l'on voudrait dire en cent ?
Pour une fois, la presse musicale a eu de l'oreille et du nez. Volage mérite à peu près tout ce qui a pu se dire. Alors, je ne vais pas répéter ce que vous pourrez lire partout, mais je tiens juste à rajouter ceci : efficaces et généreux. Voilà ce qu'ils sont sur scène. C'était Vendredi dernier, au Point Ephémère. Un set en équilibre et plein de fraicheur. Enfin ! Rajoutons à toutes les qualités de leur musique, que ces quatre garçons dans le vent jouent en osmose totale, avec un petit coté 90's qu'on ne peut pas détester et dans une ambiance friendly & solaire. La musique comme moyen de communication, entre eux, et avec nous.. Finalement, le vrai sens de la musique, c'est bien de faire quelque chose qui se partage. Taux de réussite : total. Volage a donc tout compris, prenant la scène, sans artifices, mais en se livrant à nu, vous faisant regretter la tonne de manteau et d'écharpes qui vous piègent dans une chaleur étouffante quand la musique vous tirent vers d'autres paradis.
Alors, après avoir croqué le corps de cette dernière friandise, c'est le cœur qui se révèle, et quelques gouttes d'alcool se répandent comme trainée de poudre et s'emparent de vous... La relève.
Signés chez Vodoo Rhythm, les Movie Star Junkies sont attendus comme le messie. Le rythme cardiaque augmente dangereusement lorsque le groupe entre sur scène, sans vous laisser le temps de vous préparer à cette furieuse attaque. La voix de Stefano agit alors instantanément comme un défibrillateur, et c'est alors notre double un peu trouble qui prend le dessus. Les têtes perdent en rigidité et ne tiennent plus en place. Les corps se rapprochent, s'entrechoquent et se réchauffent.
Que se passe-t-il, doc'? Les esprits se libèrent et sur scène, c'est l'exorcisme total, la musique utilisée pour faire sortir tout ce que le rock'n roll aura offert aux doigts & aux corps de chacun des musiciens. Le groupe donne alors tout sans retenue aucune, jouant du genou ou faisant du pied, se jetant dans un public en transe, tout ça sans faiblir un seul instant (quand on sait que c'est l'avant dernière date de leur tour européen). Apothéose Dead Love Rag, point final d'un set sans fausses notes.Soirée de tout les diables, on rentre réchauffés, et de nouveau,croyants.
Voilà. L'hiver est là, et on se retrouve en tête à tête, gants & bonnets.
Après avoir chanté tout l'été, les mélodies solaires du surf californien et quelques autres airs entêtants que nous avons partagés ensemble, la cigale se retrouve, dépourvue, à faire le bilan. Que reste-t-il?
Au milieu des désillusions et des concerts en demi-teinte, il y a encore là, quelques friandises abandonnées.
Hésitation. On est déjà au bord de la crise de foi. A force de voir sans cesse des ersatz d'un goût parfois douteux, l'overdose nous guette. Mais c'est plus fort que nous, on est gourmands, et curieux. On pousse la porte, on pénètre une fois encore le grand temple, et on saute dans le bain tout habillé. Pourcentage de regrets : nul.
Comment dire en vingt mots ce que l'on voudrait dire en cent ?
Pour une fois, la presse musicale a eu de l'oreille et du nez. Volage mérite à peu près tout ce qui a pu se dire. Alors, je ne vais pas répéter ce que vous pourrez lire partout, mais je tiens juste à rajouter ceci : efficaces et généreux. Voilà ce qu'ils sont sur scène. C'était Vendredi dernier, au Point Ephémère. Un set en équilibre et plein de fraicheur. Enfin ! Rajoutons à toutes les qualités de leur musique, que ces quatre garçons dans le vent jouent en osmose totale, avec un petit coté 90's qu'on ne peut pas détester et dans une ambiance friendly & solaire. La musique comme moyen de communication, entre eux, et avec nous.. Finalement, le vrai sens de la musique, c'est bien de faire quelque chose qui se partage. Taux de réussite : total. Volage a donc tout compris, prenant la scène, sans artifices, mais en se livrant à nu, vous faisant regretter la tonne de manteau et d'écharpes qui vous piègent dans une chaleur étouffante quand la musique vous tirent vers d'autres paradis.
Alors, après avoir croqué le corps de cette dernière friandise, c'est le cœur qui se révèle, et quelques gouttes d'alcool se répandent comme trainée de poudre et s'emparent de vous... La relève.
Signés chez Vodoo Rhythm, les Movie Star Junkies sont attendus comme le messie. Le rythme cardiaque augmente dangereusement lorsque le groupe entre sur scène, sans vous laisser le temps de vous préparer à cette furieuse attaque. La voix de Stefano agit alors instantanément comme un défibrillateur, et c'est alors notre double un peu trouble qui prend le dessus. Les têtes perdent en rigidité et ne tiennent plus en place. Les corps se rapprochent, s'entrechoquent et se réchauffent.
Que se passe-t-il, doc'? Les esprits se libèrent et sur scène, c'est l'exorcisme total, la musique utilisée pour faire sortir tout ce que le rock'n roll aura offert aux doigts & aux corps de chacun des musiciens. Le groupe donne alors tout sans retenue aucune, jouant du genou ou faisant du pied, se jetant dans un public en transe, tout ça sans faiblir un seul instant (quand on sait que c'est l'avant dernière date de leur tour européen). Apothéose Dead Love Rag, point final d'un set sans fausses notes.Soirée de tout les diables, on rentre réchauffés, et de nouveau,croyants.