The Transplant (Hellcat Records) - 2002 // par M.Arty
Un cataclysme. Une bombe à fragmentation. Le petit microcosme du rock'n'roll n'est plus le même le lendemain de la sortie de l'album éponyme "Transplant". La casbah n'est pas sortie indemne non plus. Retour au début des années 2000, le rock en France se joue en sautillant avec des baskets salomon aux pieds, le ska rock/punk règne sans partage. On est festif, la crise n'est pas là et on adore gueuler le poing en l'air "fuck le FN". Les groupes rock à l'ancienne paraissent vieux jeux et restent dans l'ombre (heureusement il y avait tout de même une belle scène rock).
Le coup de fusil vient de Californie. Un side project de Tim Armstrong, leader de Rancid (groupe de punk phare à l'époque). C'est donc avec beaucoup de curiosité que nous décidons d'écouter Transplant avec Travis Baker à la batterie (Blink 182, ce qui engendre une certaine appréhension) et Rob Ashton au chant (sorte de gros dur tatoué, la boule à zéro et accessoirement roadies de Rancid). C'est un album digital, 100 % composé sur machine par Tim Armstrong pendant ses heures perdues. L'album accueille beaucoup de potes parmi lesquels Lars Frederiksen (la machine hurlante de Rancid), Brody Dale (la jolie poupée de Distiller) ou Davey Havok (AFI). On sent bien que cette expérience est d'abord une grande récré. Il est pourtant si sombre.
Transplant arrive sur nos platines avec un loud/punk assez hip hop ultra agressif soutenu par une musique synthétique froide et sourde. Travis Barker nous prouve qu'il est un batteur de talent. Tout est noir et angoissant dans ce disque. La cadillac, les tags, les masques à gaz et les murs d'usine de la pochette nous plonge dans l'univers anxiogène de Batman et de sa ville Gotham. Le disque est si puissant, si efficace qu'il bouscule tout le monde. Personne n'osera se frotter au style et Transplant n'égalera jamais ce premier opus. Le plus étonnant reste la popularité de certains titres tels que Diamond and gun ou DJ DJ qui sont classés dans le top de MTV US ou Tall can the air qui devient le générique d'une pub pour gel fixant en France.
Finalement, l'album des Transplant nous annonce le retour de la vague post-punk synthétique qui fleurit en ce moment. Succès planétaire qui hante nos platines. Second opus "haunted cities" pas à la hauteur. "In a warzone" insipide. Silence depuis 2010, mais le groupe vient d'annoncer qu'il bossait sur de nouvelles compositions. 2015 sera-t-elle l'année de la résurrection ?
Le coup de fusil vient de Californie. Un side project de Tim Armstrong, leader de Rancid (groupe de punk phare à l'époque). C'est donc avec beaucoup de curiosité que nous décidons d'écouter Transplant avec Travis Baker à la batterie (Blink 182, ce qui engendre une certaine appréhension) et Rob Ashton au chant (sorte de gros dur tatoué, la boule à zéro et accessoirement roadies de Rancid). C'est un album digital, 100 % composé sur machine par Tim Armstrong pendant ses heures perdues. L'album accueille beaucoup de potes parmi lesquels Lars Frederiksen (la machine hurlante de Rancid), Brody Dale (la jolie poupée de Distiller) ou Davey Havok (AFI). On sent bien que cette expérience est d'abord une grande récré. Il est pourtant si sombre.
Transplant arrive sur nos platines avec un loud/punk assez hip hop ultra agressif soutenu par une musique synthétique froide et sourde. Travis Barker nous prouve qu'il est un batteur de talent. Tout est noir et angoissant dans ce disque. La cadillac, les tags, les masques à gaz et les murs d'usine de la pochette nous plonge dans l'univers anxiogène de Batman et de sa ville Gotham. Le disque est si puissant, si efficace qu'il bouscule tout le monde. Personne n'osera se frotter au style et Transplant n'égalera jamais ce premier opus. Le plus étonnant reste la popularité de certains titres tels que Diamond and gun ou DJ DJ qui sont classés dans le top de MTV US ou Tall can the air qui devient le générique d'une pub pour gel fixant en France.
Finalement, l'album des Transplant nous annonce le retour de la vague post-punk synthétique qui fleurit en ce moment. Succès planétaire qui hante nos platines. Second opus "haunted cities" pas à la hauteur. "In a warzone" insipide. Silence depuis 2010, mais le groupe vient d'annoncer qu'il bossait sur de nouvelles compositions. 2015 sera-t-elle l'année de la résurrection ?
M.Arty