Kalos kagathos // par Lætitia Lacourt
Acid Baby Jesus | La Mécanique Ondulatoire – Paris | 17 janvier 2015
Il y a quand même trois bonnes raisons de ne pas laisser sortir la Grèce de la zone euro : la feta, le yaourt et Acid Baby Jesus. Découverts en 2011 en première partie des Black Lips à la Maroquinerie, le coup de foudre avec les quatre athéniens avait été assez immédiat. Venus présenter leur premier LP, on se souvient d’une prestation sombre, à l’image d’ « Hospitals », timide aussi, le tout avec un son bien pourave qui n’arrangeait pas leurs débuts caverneux et leur flopée de titres blindés de réverb. Un bon groupe garage dont on attendait beaucoup.
4 ans plus tard, on les retrouve sur la scène de la Mécanique Ondulatoire. Plus beaux, plus vieux, plus sûrs, mieux fringués. Comme quoi c’est pas la crise pour tout le monde.
La cave est archi blindée et nous sommes dans les mêmes conditions qu’un 15 août à 15h à l’Acropole avec 4 épaisseurs de fringues. Le groupe déboule vers 22h30 : Noda Pappas (chanteur), Tili Stronis (bassiste), Dox Grillo (guitariste) et Mark Mazarakis (batteur) n’ont pas des gueules de métèque ni de pâtre grec. Quoique. Y’a pas énormément de garagistes qui portent autant de chemises à fleurs sur scène. Mais on est comme Socrate, assez sensible aux beaux mecs, et je pense que ces types auraient beaucoup plu à Socrate.
Musicalement, Acid baby Jesus est beaucoup moins en berne que le PIB de leur pays d’origine : le groupe a vraiment progressé à tous les niveaux et se hisse sans difficulté dans la section des shows qui foutent une claque. Plus psyché, toujours aussi crasseux et électrique, rampant et venimeux, Acid Baby Jesus délivrera une quinzaine de titres majoritairement issus de Vegetables, leur second LP. Ça dépote autant que ça pogote, et on est jamais très loin de Zorba avec leurs petites sonorités inspirées par le rebetiko qui vous filent l’impression qu’on va tous danser le sirtaki psychédélique dans les prochaines minutes.
À ne manquer sous aucun prétexte.
Il y a quand même trois bonnes raisons de ne pas laisser sortir la Grèce de la zone euro : la feta, le yaourt et Acid Baby Jesus. Découverts en 2011 en première partie des Black Lips à la Maroquinerie, le coup de foudre avec les quatre athéniens avait été assez immédiat. Venus présenter leur premier LP, on se souvient d’une prestation sombre, à l’image d’ « Hospitals », timide aussi, le tout avec un son bien pourave qui n’arrangeait pas leurs débuts caverneux et leur flopée de titres blindés de réverb. Un bon groupe garage dont on attendait beaucoup.
4 ans plus tard, on les retrouve sur la scène de la Mécanique Ondulatoire. Plus beaux, plus vieux, plus sûrs, mieux fringués. Comme quoi c’est pas la crise pour tout le monde.
La cave est archi blindée et nous sommes dans les mêmes conditions qu’un 15 août à 15h à l’Acropole avec 4 épaisseurs de fringues. Le groupe déboule vers 22h30 : Noda Pappas (chanteur), Tili Stronis (bassiste), Dox Grillo (guitariste) et Mark Mazarakis (batteur) n’ont pas des gueules de métèque ni de pâtre grec. Quoique. Y’a pas énormément de garagistes qui portent autant de chemises à fleurs sur scène. Mais on est comme Socrate, assez sensible aux beaux mecs, et je pense que ces types auraient beaucoup plu à Socrate.
Musicalement, Acid baby Jesus est beaucoup moins en berne que le PIB de leur pays d’origine : le groupe a vraiment progressé à tous les niveaux et se hisse sans difficulté dans la section des shows qui foutent une claque. Plus psyché, toujours aussi crasseux et électrique, rampant et venimeux, Acid Baby Jesus délivrera une quinzaine de titres majoritairement issus de Vegetables, leur second LP. Ça dépote autant que ça pogote, et on est jamais très loin de Zorba avec leurs petites sonorités inspirées par le rebetiko qui vous filent l’impression qu’on va tous danser le sirtaki psychédélique dans les prochaines minutes.
À ne manquer sous aucun prétexte.