Ensemble, tout est pangible !// par Lætitia Lacourt
Together PANGEA | La Flèche d’Or – Paris | 18 février 2015
9 mois seulement après leur passage à la Flèche d’Or, les californiens Together Pangea étaient de retour dans la capitale pour leur tournée européenne 2015. Pile poil le temps pour enfanter de nouveaux morceaux, dans la pure lignée de leur LP « Badillac ». La gestation est parfaite : together PANGEA a le don de vous coller, en plein février, une patate bien plus excitante que quatre ristretto à 8h du mat, l’envie de boucler une valise et de migrer ad vitam aeternam en Californie, ou tout simplement le don de dérégler la glande pinéale d’un parisien au regard de la charge de soleil et de bonne humeur qu’il se prend en pleine gueule en 1h. Rien de très nouveau pour les quatre Pangea, si ce n’est l’enrichissement considérable de leur vocabulaire français : bibliothèque, croissant, chatte et putain. C’est à dire l’essentiel pour tenir une conversation avec un gaulois ou se foutre de sa gueule. Mais aussi de nouveaux titres comme cet insolent « I looked in too ». Une vraie bande son pour fanfaronner dans une beach party crasseuse de la Côte Ouest, avec des go go surfeurs, des binouzes pour se shampouiner le corps et faire vraiment mousser la soirée.
Dans la même veine que ce morceau, les 16 autres titres balancés ce mercredi soir ont donné au show une teinte dix fois plus nerveuse et électrique qu’il y a 9 mois. Est-ce le sourire constant et ravageur de merlan frit du chanteur William Keegan ?
Est-ce la dégaine du bassiste, un coluche californien décoloré dans une affreuse salopette marron ?
Est-ce le rituel de la reprise punk de The Dad Horse Experience, « gates of heaven », version chaudasse où William Keegan susurre puis gueule de rageux motherfucker ?
Est-ce le plaisir soumis d’obéir à leurs « shut up » ?
Est-ce les deux rappels généreux avec la sacro-sainte « Love & Alcohol » ?
On ne sait pas trop, mais sur scène l’ensemble est toujours aussi explosif !
9 mois seulement après leur passage à la Flèche d’Or, les californiens Together Pangea étaient de retour dans la capitale pour leur tournée européenne 2015. Pile poil le temps pour enfanter de nouveaux morceaux, dans la pure lignée de leur LP « Badillac ». La gestation est parfaite : together PANGEA a le don de vous coller, en plein février, une patate bien plus excitante que quatre ristretto à 8h du mat, l’envie de boucler une valise et de migrer ad vitam aeternam en Californie, ou tout simplement le don de dérégler la glande pinéale d’un parisien au regard de la charge de soleil et de bonne humeur qu’il se prend en pleine gueule en 1h. Rien de très nouveau pour les quatre Pangea, si ce n’est l’enrichissement considérable de leur vocabulaire français : bibliothèque, croissant, chatte et putain. C’est à dire l’essentiel pour tenir une conversation avec un gaulois ou se foutre de sa gueule. Mais aussi de nouveaux titres comme cet insolent « I looked in too ». Une vraie bande son pour fanfaronner dans une beach party crasseuse de la Côte Ouest, avec des go go surfeurs, des binouzes pour se shampouiner le corps et faire vraiment mousser la soirée.
Dans la même veine que ce morceau, les 16 autres titres balancés ce mercredi soir ont donné au show une teinte dix fois plus nerveuse et électrique qu’il y a 9 mois. Est-ce le sourire constant et ravageur de merlan frit du chanteur William Keegan ?
Est-ce la dégaine du bassiste, un coluche californien décoloré dans une affreuse salopette marron ?
Est-ce le rituel de la reprise punk de The Dad Horse Experience, « gates of heaven », version chaudasse où William Keegan susurre puis gueule de rageux motherfucker ?
Est-ce le plaisir soumis d’obéir à leurs « shut up » ?
Est-ce les deux rappels généreux avec la sacro-sainte « Love & Alcohol » ?
On ne sait pas trop, mais sur scène l’ensemble est toujours aussi explosif !