Itinéraire d'une découverte musicale // par les Soeurs Clac
Arrivées trop tard pour entendre Manuel Jésus (Blondi's Salvation en plus confidentiel et en tout aussi bien) à l'Espace B mercredi dernier, en première partie des rennais de Sudden Death of Stars, groupe attendu, à en juger par les jeux de coudes dont il aura fallu user pour se faufiler à une distance suffisante pour se noyer dans leur pop psyché sans être ennuyé par les discussions de ses voisins. Ainsi, nous avons voyagé avec eux sur un tapis volant, au cours d'un set agréable et planant. Sans jamais être bousculées, nous ne sommes pas tombées des nues ! On savait !
Le secret d'une main tendue nous a finalement donné le privilège de nous rattraper le lendemain, et d'assister à un enregistrement privé quelque part à Boulogne. Nous sommes arrivées tard, mais il n'est jamais trop tard. Rien n'avait commencé et la magie allait opérer devant nos yeux éblouis (et un peu fatigués)
Manuel Jésus, cela sonne comme un sobriquet. Mais non, ils sont trois à la façon d'une tragédie grecque et le coryphée quant à lui emporte tout sur son passage. Drapé d'une pudeur féminine, ce n'est pas seulement de la musique, c'est une procession qui nous est offerte. En fermant les yeux, chaque lieu devient alors le temple de leur propre culte, entrainant dans le Tartare tous les clichés du genre.
Et puis, avant que tout s'achève et que la nuit reprenne ses droits, de façon inattendue, "La poupée qui fait non" se mystifie sous leurs doigts, qui la transforment en une mélodie quasi-vaudoue. Alors, la magnéto s'arrête, et les lumières s'éteignent.
Mais là, ils n'étaient pas seuls puisque sur le proskenion, les Thunderlips les avaient rejoints.
Bon sang où étaient ils cachés ceux-là ? Ce jeune quartet parisien au son inimitable et dévorant détrousse les figures R'n'R' du passé du fin fond de leur garage. Un je-ne-sais-quoi des Doors, teinté d'effets fuzz, mélangé à une moiteur et à une urgence des plus actuelle, occultant que pour beaucoup, le rock est une chose qui se vit dans le passé. Un véritable rite initiatique de "bons sauvages" qui tourbillons dans le creux de ton oreille.
Pour sur, vous risquez d'en entendre parler, sous peu. Et nous, on se charge de les faire monter sur scène.
Le secret d'une main tendue nous a finalement donné le privilège de nous rattraper le lendemain, et d'assister à un enregistrement privé quelque part à Boulogne. Nous sommes arrivées tard, mais il n'est jamais trop tard. Rien n'avait commencé et la magie allait opérer devant nos yeux éblouis (et un peu fatigués)
Manuel Jésus, cela sonne comme un sobriquet. Mais non, ils sont trois à la façon d'une tragédie grecque et le coryphée quant à lui emporte tout sur son passage. Drapé d'une pudeur féminine, ce n'est pas seulement de la musique, c'est une procession qui nous est offerte. En fermant les yeux, chaque lieu devient alors le temple de leur propre culte, entrainant dans le Tartare tous les clichés du genre.
Et puis, avant que tout s'achève et que la nuit reprenne ses droits, de façon inattendue, "La poupée qui fait non" se mystifie sous leurs doigts, qui la transforment en une mélodie quasi-vaudoue. Alors, la magnéto s'arrête, et les lumières s'éteignent.
Mais là, ils n'étaient pas seuls puisque sur le proskenion, les Thunderlips les avaient rejoints.
Bon sang où étaient ils cachés ceux-là ? Ce jeune quartet parisien au son inimitable et dévorant détrousse les figures R'n'R' du passé du fin fond de leur garage. Un je-ne-sais-quoi des Doors, teinté d'effets fuzz, mélangé à une moiteur et à une urgence des plus actuelle, occultant que pour beaucoup, le rock est une chose qui se vit dans le passé. Un véritable rite initiatique de "bons sauvages" qui tourbillons dans le creux de ton oreille.
Pour sur, vous risquez d'en entendre parler, sous peu. Et nous, on se charge de les faire monter sur scène.