Allah-Lasse // par Lætitia Lacourt
Allah-Las | Trabendo – Paris | 22 février 2015
Pour sa quatrième édition, le Fireworks Festival accueillait, du 14 au 25 février 2015, un pacson d’artistes via un parcours illustrant l’avant-garde musicale internationale dans des salles iconiques parisiennes : Gaîté Lyrique, Olympia, Trianon, Maroquinerie, ou encore le Badaboum. Parmi les têtes d’affiche, les Allah-Las, venus pour un Tour de France qui ne s’arrête pas au bassin de la Villette. Programmés dans de nombreuses salles et festivals français, les 4 californiens vont devoir s’acclimater à notre pluvio-climat et puiser dans leur capital soleil pour rayonner. Comme le 7 octobre dernier au Badaboum, ils n’ont eu visiblement aucun problème à remplir le Trabendo. C’est complet, blindé, sold out. Et il y a de tout : des vieux, des jeunes, des américains, des journalistes, Jacques Chirac (enfin, un tote bag à son effigie), un trappeur, des hipsters et même Robert Gil.
De notre promontoire, la vue est excellente sur la scène, avec une belle plongée sur la cinquième roue du carosse : on cite toujours les 4 mêmes types mais en vrai, ils sont cinq. Mais comme il est toujours assis et entouré d’une dizaine de petits instruments très intéressants qui contribuent beaucoup à la dimension psyché-nostalgique du groupe, on le voit peu.
De notre promontoire, on distingue bien les détails : les Allah-Las ont un budget boots conséquent (des blanches, des marrons, des noires,…), des futals feu de plancher et des chemises maronnasses comme Nick Waterhouse.
Sur notre promontoire, il y a aussi une russe. Ses trop longs cheveux blonds tombent en cascade sur son trop petit cul et virevoltent trop près de nous. Mais surtout, on aimerait qu’elle boucle sa trop grande gueule donc chaque sonorité nous rapproche trop d’un fumeux café Pouchkine et nous éloigne considérablement de Santa Clarita.
Bloquée sur ce promontoire, on regrette l’absence d’écran qui projetait lors du dernier concert les fameuses images surannées de la côte ouest.
De notre promontoire, on savoure tout de même une petite vingtaine de titres issus majoritairement du second LP mais aussi les fameux Busman’s Holiday, don’t you forget it, long journey…
Sur notre promontoire, on reste toujours aussi subjugué par « Sandy ». Un titre avec lequel Miles Michaud s’amuse à prolonger indéfiniment les deux notes d’intro pour libérer ensuite un caverneux et puissant « time after time, girl ».
Au bout d’1h20, en descendant de notre promontoire, à l’issue d’un rappel constitué de « Catamaran » et d’un dernier titre accompagné de leur excellente première partie - Eeerie Wanda - nous effleure quand même l’idée que la carte postale californienne est un peu écornée.
Pour sa quatrième édition, le Fireworks Festival accueillait, du 14 au 25 février 2015, un pacson d’artistes via un parcours illustrant l’avant-garde musicale internationale dans des salles iconiques parisiennes : Gaîté Lyrique, Olympia, Trianon, Maroquinerie, ou encore le Badaboum. Parmi les têtes d’affiche, les Allah-Las, venus pour un Tour de France qui ne s’arrête pas au bassin de la Villette. Programmés dans de nombreuses salles et festivals français, les 4 californiens vont devoir s’acclimater à notre pluvio-climat et puiser dans leur capital soleil pour rayonner. Comme le 7 octobre dernier au Badaboum, ils n’ont eu visiblement aucun problème à remplir le Trabendo. C’est complet, blindé, sold out. Et il y a de tout : des vieux, des jeunes, des américains, des journalistes, Jacques Chirac (enfin, un tote bag à son effigie), un trappeur, des hipsters et même Robert Gil.
De notre promontoire, la vue est excellente sur la scène, avec une belle plongée sur la cinquième roue du carosse : on cite toujours les 4 mêmes types mais en vrai, ils sont cinq. Mais comme il est toujours assis et entouré d’une dizaine de petits instruments très intéressants qui contribuent beaucoup à la dimension psyché-nostalgique du groupe, on le voit peu.
De notre promontoire, on distingue bien les détails : les Allah-Las ont un budget boots conséquent (des blanches, des marrons, des noires,…), des futals feu de plancher et des chemises maronnasses comme Nick Waterhouse.
Sur notre promontoire, il y a aussi une russe. Ses trop longs cheveux blonds tombent en cascade sur son trop petit cul et virevoltent trop près de nous. Mais surtout, on aimerait qu’elle boucle sa trop grande gueule donc chaque sonorité nous rapproche trop d’un fumeux café Pouchkine et nous éloigne considérablement de Santa Clarita.
Bloquée sur ce promontoire, on regrette l’absence d’écran qui projetait lors du dernier concert les fameuses images surannées de la côte ouest.
De notre promontoire, on savoure tout de même une petite vingtaine de titres issus majoritairement du second LP mais aussi les fameux Busman’s Holiday, don’t you forget it, long journey…
Sur notre promontoire, on reste toujours aussi subjugué par « Sandy ». Un titre avec lequel Miles Michaud s’amuse à prolonger indéfiniment les deux notes d’intro pour libérer ensuite un caverneux et puissant « time after time, girl ».
Au bout d’1h20, en descendant de notre promontoire, à l’issue d’un rappel constitué de « Catamaran » et d’un dernier titre accompagné de leur excellente première partie - Eeerie Wanda - nous effleure quand même l’idée que la carte postale californienne est un peu écornée.