Plowing into the field (Matador, 2014) // par Miguelito Lovelace
Une belle success story que celle des Danois d'Iceage. Formés en 2008, repérés par Rolling Stones pour leur premier album "New Brigade" qui se classera parmi les dix meilleures galettes de 2011, ils signent chez Matador pour le second "You're Nothing" et les voilà déjà de retour pour un troisième qui se veut celui de la consécration.
On n'est pas ici dans l'innovation musicale à tous crins, loin de là. On convoque les grands anciens, triés sur le volet, comme Nick cave période berlinoise comme sur Let It Vanish, ou l'on fait appel à la classe naturelle de Jeffrey Lee Pierce qui semble traverser comme un leitmotiv tous les titres. Mais ce ne sont pas des copy cats, il transpire une vraie inspiration dans cette succession de morceaux, portés par la voix et le charisme du chanteur Rønnenfelt (qui a fait forte impression à ma chérie sur les vidéos). Ce côté loser dandy décadent, sans le côté trop larmoyant d'Evan Dando des Lemonheads, se retrouve en particulier sur le single The Lord's Favorite qui semble écrit et interprété en équilibre au sommet d'un building de trente étages...
Un peu comme le Gun Club précédemment cité, l'évolution musicale du groupe semble s'éloigner des standards punk des premiers essais pour venir toucher une sorte d'ascétisme rock'n'roll n'ayons pas peur des mots ! Ce serait un peu leur Miami à eux, ce qui donne forcément envie d'attendre avec impatience leurs prochaines sorties.
On n'est pas ici dans l'innovation musicale à tous crins, loin de là. On convoque les grands anciens, triés sur le volet, comme Nick cave période berlinoise comme sur Let It Vanish, ou l'on fait appel à la classe naturelle de Jeffrey Lee Pierce qui semble traverser comme un leitmotiv tous les titres. Mais ce ne sont pas des copy cats, il transpire une vraie inspiration dans cette succession de morceaux, portés par la voix et le charisme du chanteur Rønnenfelt (qui a fait forte impression à ma chérie sur les vidéos). Ce côté loser dandy décadent, sans le côté trop larmoyant d'Evan Dando des Lemonheads, se retrouve en particulier sur le single The Lord's Favorite qui semble écrit et interprété en équilibre au sommet d'un building de trente étages...
Un peu comme le Gun Club précédemment cité, l'évolution musicale du groupe semble s'éloigner des standards punk des premiers essais pour venir toucher une sorte d'ascétisme rock'n'roll n'ayons pas peur des mots ! Ce serait un peu leur Miami à eux, ce qui donne forcément envie d'attendre avec impatience leurs prochaines sorties.