Remember the twist (Munster Records)// par Miguelito Lovelace
Vous ne pourrez pas dire qu’on vous a menti : quand les Neanderthals intitulent leur album "remember the twist", aucune tromperie sur la marchandise, c’est bien du twist, que du twist, rien que du twist que vous allez avoir avec pas moins de trois morceaux comprenant le terme en question !
Sorti chez Munster Records, label espagnol ultra spécialisé dans le garage avec une belle collection d’obscurs groupes espagnols sixties, ils sont en bonne compagnie et ne dénotent pas dans le paysage. On a droit ici à du pur garage, proche de la scène horror-psycho et des paroles très fifties : bagnoles, tatoos, et jeunes filles en fleur dont le cœur est à conquérir. Ils déroulent la même thématique depuis 2002, que leur label nomme affectueusement garage troglodyte avec des rythmes mongoliens.
Leurs dégaines sont raccords, mélange de guerre du feu version JJ Annaud et flintstone version dessin animée. Pour vous en faire une idée, regardez les sur le verso du CD, où l’on voit quatre types en converse et peaux de bêtes. On est assez loin du rock intello et noisy et mon petit doigt me dit que sur scène on doit beaucoup plus se fendre la poire qu’à un concert de Bauhaus. Pas de poésie post-moderne d’école d’art, mais plutôt un bon rythme primaire avec des touches de surf music.
Ce n’est sûrement pas le disque de l’année, mais sûrement l’un des plus rafraichissants !
Sorti chez Munster Records, label espagnol ultra spécialisé dans le garage avec une belle collection d’obscurs groupes espagnols sixties, ils sont en bonne compagnie et ne dénotent pas dans le paysage. On a droit ici à du pur garage, proche de la scène horror-psycho et des paroles très fifties : bagnoles, tatoos, et jeunes filles en fleur dont le cœur est à conquérir. Ils déroulent la même thématique depuis 2002, que leur label nomme affectueusement garage troglodyte avec des rythmes mongoliens.
Leurs dégaines sont raccords, mélange de guerre du feu version JJ Annaud et flintstone version dessin animée. Pour vous en faire une idée, regardez les sur le verso du CD, où l’on voit quatre types en converse et peaux de bêtes. On est assez loin du rock intello et noisy et mon petit doigt me dit que sur scène on doit beaucoup plus se fendre la poire qu’à un concert de Bauhaus. Pas de poésie post-moderne d’école d’art, mais plutôt un bon rythme primaire avec des touches de surf music.
Ce n’est sûrement pas le disque de l’année, mais sûrement l’un des plus rafraichissants !