La quête du growl // par Buddy Drongo
Dans le monde tel que certains d'entre nous le connaissent, mieux vaut porter sa wax au plus près de la ceinture au risque de débarouler dans le décor sitôt les premières notes du démarreur entonnées. Rien ne laissait en effet présager de l'ineffable radiation et modification auxquelles mon organisme allait être sujet à l'écoute de ce quatre titres des Dyna jets.
Si à l'heure d'aujourd'hui (expression consacrée par les cadres de la nation) il semblerait qu'à la surface du globe le non-sens et la désinformation soient devenus la norme, une chose est sure : The Calling est, en ce qui le concerne, loin de tout soupçon quant à la justification de sa signifiance par son signifiant. Et rappelons le tout de même : tout rapprochement avec un quelconque groupe ayant officié dans les années 2000 au déclin de notre civilisation est absolument non-avenu.
« Cape town a le vent en poupe » titrait le Figaro dans sa rubrique voyage au mois de mai dernier. « Avis de tempête sol-air » aurait été plus juste concernant ces deux ex-membres des Futures Primitives originaires de cette contrée où feu Nelson Mandela rompit ses chaines par une belle mâtinée ensoleillée.
Qu'il soit lancé ou que nous le saisissions, l'appel a cette particularité de vous éveiller et de vous mettre en mouvement, vif et alerte autant que faire se peut. Dans son rôle de passeur, le duo a nettement décidé de jouer la carte des grands fonds. En fossoyeurs de haute voltige, l'énergie primitive à jamais fumante y est exhumée dans tout ce que le punk, le garage, la surf-music et j'en passe jusqu'à ces tribus hurlant à la lune depuis le fond des ages auront manifesté de plus authentique en terme de survie de l'espèce.
L'on se dit, alors que notre corps tréssaute frénétiquement de plaisir, que l'eau et la roche n'ont jamais aussi bien fusionné que dans le son de cette guitare paraissant composer sa mélopée au contact d'anguilles hautement électriques. La rythmique, sourde et tellurique éructe, prônant avec acharnement le retour à la toute puissance des marées.
« Attends un peu que ce ringard d'effet papillon se soit décanté, mon vieux » ont-ils l'air de nous chanter. « Ouvrez bien grand vos filets, parce qu'il y a là tout un tas de trucs à attraper et on va bien se marrer. »
Si à l'heure d'aujourd'hui (expression consacrée par les cadres de la nation) il semblerait qu'à la surface du globe le non-sens et la désinformation soient devenus la norme, une chose est sure : The Calling est, en ce qui le concerne, loin de tout soupçon quant à la justification de sa signifiance par son signifiant. Et rappelons le tout de même : tout rapprochement avec un quelconque groupe ayant officié dans les années 2000 au déclin de notre civilisation est absolument non-avenu.
« Cape town a le vent en poupe » titrait le Figaro dans sa rubrique voyage au mois de mai dernier. « Avis de tempête sol-air » aurait été plus juste concernant ces deux ex-membres des Futures Primitives originaires de cette contrée où feu Nelson Mandela rompit ses chaines par une belle mâtinée ensoleillée.
Qu'il soit lancé ou que nous le saisissions, l'appel a cette particularité de vous éveiller et de vous mettre en mouvement, vif et alerte autant que faire se peut. Dans son rôle de passeur, le duo a nettement décidé de jouer la carte des grands fonds. En fossoyeurs de haute voltige, l'énergie primitive à jamais fumante y est exhumée dans tout ce que le punk, le garage, la surf-music et j'en passe jusqu'à ces tribus hurlant à la lune depuis le fond des ages auront manifesté de plus authentique en terme de survie de l'espèce.
L'on se dit, alors que notre corps tréssaute frénétiquement de plaisir, que l'eau et la roche n'ont jamais aussi bien fusionné que dans le son de cette guitare paraissant composer sa mélopée au contact d'anguilles hautement électriques. La rythmique, sourde et tellurique éructe, prônant avec acharnement le retour à la toute puissance des marées.
« Attends un peu que ce ringard d'effet papillon se soit décanté, mon vieux » ont-ils l'air de nous chanter. « Ouvrez bien grand vos filets, parce qu'il y a là tout un tas de trucs à attraper et on va bien se marrer. »