Key Markets (Harbinger Sounds) // par David Leprince
Basé à Nottingham, Sleaford Mods est un duo punk avec une belle gueule de non emploi, qui a en commun avec l’icône locale, Robin des Bois, le même sens de la révolte et de l’injustice. La comparaison s’arrêtera là. Car chez les Sleaford Mods, on n’est pas chez Disney.
Jason Williamson est originaire de Grantham, la ville de naissance de Margaret Thatcher. Ca pose le décor. Après avoir accumulé les petits boulots, il quitte il y a 7 mois son job de benefit advisers. En deux mots conseiller financier. Un comble pour cette teigne au verbe acerbe, qui gueule dans un accent des Midlands aussi léger qu’une pinte de Guiness, tout le bien qu’il pense de la société actuelle : la corruption, les bourgeois, les politiques, le business de la musique.
Williamson pourrait souffrir du syndrome Gilles de la Tourette tellement il défouraille les fucks à tout va. Tout le monde en prend son grade : Ed Miliband (Miliband got hit with the ugly stick, not that it matters – In Quiet Streets), Nick Clegg (Nick Clegg wants another chance. Really ? This daylight robbery is so fucking hateful it’s completely accepted by the vast majority – Faces to Faces), Puff Paddy (Burnt you Puff Daddy, it maced ya bastards – Live tonight), Jack White (I wouldn’t fuck about with Jack White – Live Tonight).
Son acolyte Andrew Fearn, vendait des abonnements pour une salle de gym et mixait le soir dans des petits clubs de Nottingham. Moins grande gueule et plus discret que Williamson, Fearn gère le son et s’occupe de poser des beats minimalistes sur les textes énervés de Williamson.
"Key Markets", 8ème album du groupe, sent la rage, l’urgence, la bière, les engueulades au pub, les prolos, le chômage et la vie de banlieue. A ce propos, "Key Markets" est le nom du supermarché où Jason Williamson allait faire ses courses avec sa mère dans les années 70.
Un album chaudement recommandé pour garder les pieds sur terre. Ou juste pour faire chier ses bourgeois de voisins.
Jason Williamson est originaire de Grantham, la ville de naissance de Margaret Thatcher. Ca pose le décor. Après avoir accumulé les petits boulots, il quitte il y a 7 mois son job de benefit advisers. En deux mots conseiller financier. Un comble pour cette teigne au verbe acerbe, qui gueule dans un accent des Midlands aussi léger qu’une pinte de Guiness, tout le bien qu’il pense de la société actuelle : la corruption, les bourgeois, les politiques, le business de la musique.
Williamson pourrait souffrir du syndrome Gilles de la Tourette tellement il défouraille les fucks à tout va. Tout le monde en prend son grade : Ed Miliband (Miliband got hit with the ugly stick, not that it matters – In Quiet Streets), Nick Clegg (Nick Clegg wants another chance. Really ? This daylight robbery is so fucking hateful it’s completely accepted by the vast majority – Faces to Faces), Puff Paddy (Burnt you Puff Daddy, it maced ya bastards – Live tonight), Jack White (I wouldn’t fuck about with Jack White – Live Tonight).
Son acolyte Andrew Fearn, vendait des abonnements pour une salle de gym et mixait le soir dans des petits clubs de Nottingham. Moins grande gueule et plus discret que Williamson, Fearn gère le son et s’occupe de poser des beats minimalistes sur les textes énervés de Williamson.
"Key Markets", 8ème album du groupe, sent la rage, l’urgence, la bière, les engueulades au pub, les prolos, le chômage et la vie de banlieue. A ce propos, "Key Markets" est le nom du supermarché où Jason Williamson allait faire ses courses avec sa mère dans les années 70.
Un album chaudement recommandé pour garder les pieds sur terre. Ou juste pour faire chier ses bourgeois de voisins.