New Wig (Mock Records) // par Lucas Leonard
Un énième projet californien ? Pas de quoi s’ébouriffer. Les spasmes garage électrisant, on connaît et on s’en arracherait presque les cheveux. Si vous leur posiez la question, Les Small Wigs (« petites perruques ») vous le diraient eux-mêmes : « nous ne sommes pas des gros bonnets bébé »
Sauf que nous avons affaire ici à un groupe d’afficionados réputés dans les quartiers de LA, avec des membres du tonitruant Fidlar (Max et Elvis Kuehn) et de l’extravagant Isaac Rother & the Phantoms (Mikki Itzigsohn).
Car oui, les Small Wigs savent pertinemment de quoi nous avons besoin. Ils sont tout ce qu’il y a de meilleur dans le punk rock : un nom de groupe facile à retenir, une attitude humble et accueillante, des morceaux courts, pétillants et au point, pour une finition brillante. Alors il ne faut pas se méprendre et le considérer comme un groupe « récréation » ou « laboratoire » qui divertit les membres et leur permet de tester les derniers riffs à la mode pour leurs « Big Bands ». Les Small Wigs sont passés à la vitesse supérieure et sont devenus bien plus qu’un projet annexe dans le courant de l’année passée. L’ouverture devant Benjamin Booker pour 4 shows californiens en avril dernier le prouve, et aujourd’hui, ils continuent d’écumer les rades de la côte ouest avec des King Khan & BBQ, Jacuzzi Boys et autres Cool Ghouls.
Le vinyle 7 pouces, « New Wig » sorti chez Mock Records cet été, constitue leur premier essai. Il contient la chanson-titre « New Wig » qui incarne parfaitement le dit garage, toutes guitares rockabilly dehors, enroulées autour d’un chorus percutant et d’une mélodie séductrice. Le tout est agrémenté d’un refrain instinctif au message plus qu’évocateur : « what you need is a brand new wig !»S’en suit la seconde turlurette, nommée « Hangdog », qui prend un détour inattendu mais tout aussi agréable, sous forme de cow-punk aux relents évidents de Gun Club et de « X ». Finalement, le groupe fait dans l’été sans fin. Cet Ep n’est rien d’autre qu’une excellente galette que vous serez content d’avoir sur la platine lorsque ces journées d’été se fondront dans les premières nuits d’hiver. Chapeau bas donc aux membres des Small Wigs qui, forts d’un premier succès personnel, auraient pu se contenter de croupir sous une table du « Monty » (LA) après avoir descendu quelques shots et des litrons de cheap beers. C’était sans compter sur la volonté créatrice tenace du groupe, les « Petites Perruques » ne manquent pas de toupet et nous exhortent à fixer nos cheveux pour prolonger la fête.
Car oui, les Small Wigs savent pertinemment de quoi nous avons besoin. Ils sont tout ce qu’il y a de meilleur dans le punk rock : un nom de groupe facile à retenir, une attitude humble et accueillante, des morceaux courts, pétillants et au point, pour une finition brillante. Alors il ne faut pas se méprendre et le considérer comme un groupe « récréation » ou « laboratoire » qui divertit les membres et leur permet de tester les derniers riffs à la mode pour leurs « Big Bands ». Les Small Wigs sont passés à la vitesse supérieure et sont devenus bien plus qu’un projet annexe dans le courant de l’année passée. L’ouverture devant Benjamin Booker pour 4 shows californiens en avril dernier le prouve, et aujourd’hui, ils continuent d’écumer les rades de la côte ouest avec des King Khan & BBQ, Jacuzzi Boys et autres Cool Ghouls.
Le vinyle 7 pouces, « New Wig » sorti chez Mock Records cet été, constitue leur premier essai. Il contient la chanson-titre « New Wig » qui incarne parfaitement le dit garage, toutes guitares rockabilly dehors, enroulées autour d’un chorus percutant et d’une mélodie séductrice. Le tout est agrémenté d’un refrain instinctif au message plus qu’évocateur : « what you need is a brand new wig !»S’en suit la seconde turlurette, nommée « Hangdog », qui prend un détour inattendu mais tout aussi agréable, sous forme de cow-punk aux relents évidents de Gun Club et de « X ». Finalement, le groupe fait dans l’été sans fin. Cet Ep n’est rien d’autre qu’une excellente galette que vous serez content d’avoir sur la platine lorsque ces journées d’été se fondront dans les premières nuits d’hiver. Chapeau bas donc aux membres des Small Wigs qui, forts d’un premier succès personnel, auraient pu se contenter de croupir sous une table du « Monty » (LA) après avoir descendu quelques shots et des litrons de cheap beers. C’était sans compter sur la volonté créatrice tenace du groupe, les « Petites Perruques » ne manquent pas de toupet et nous exhortent à fixer nos cheveux pour prolonger la fête.