Boogie Pimps (Voodoo Rhythm Records) // Par Miguelito Lovelace
Le blues du delta du Rhin, voilà la formule qui siérait le mieux si on devait résumer cet album à seul qualificatif. Duo originaire de Cologne (ville allemande au bord du Rhin, pour ceux qui étaient nuls en géographie), les Juke Joints pratique une sorte de blues crasseux que l’on dirait sorti du bayou. Sauf que là, c’est pas vraiment le cas : on a rarement vu ville moins roots que Cologne… Sorti sur un label suisse, qui leur donne une saveur Chicago plus que delta, l’album nous transporte dans le temps et par delà l’atlantique pour un trip très traditionnaliste.
Partis de la formule classique du trio basse-guitare-batterie, ils ont finalement abandonné le bassiste pour arriver à une formule basique mais efficace : celle d’un batteur qui joue à la fois debout et en même temps de l’harmonica quand il ne chante pas, ce qui est une performance en soi. Le second fait plus minimal dans le sens où il se contente seulement de jouer de la guitare. Le gros intérêt du truc est qu’ils sont capables de concilier la plus pure tradition blues avec un gros barouf que ne renieraient pas les punks les plus intransigeants. Un peu le genre de groupe que l’on rêverait de voir jouer en première partie de Gun Club s’ils existaient toujours !
Pour ce troisième album qu’ils sont partis enregistrer en Italie, ils ont réussi à torcher leur affaire en moins de deux jours et posent de manière impeccable dans leurs costards blancs comme vous pourrez le constater si par hasard ou malchance vous devriez vous rendre en Allemagne : ces gars-là jouent sans arrêt ! Ne pas manquer la date du 12 décembre 2015 où ils se produiront à Eiffel avec leur ancien groupe, les Silverstones.
+++++ English Version ++++++ Oscar Mavioch
If we had to give an only qualilfier to this album, it would surely be : the Rhine Delta Blues.
From Cologne (a german town on the Rhine's edge, if you're a cunt in geography), the Juke Joint Pimps is a duet who serve a kind of dirty Blues directly extracted from the muddiest bayou. But here, it's pointless : we've never seen a cleaner place than Cologne !
Out on a Swiss label, sounding more Chicago than Delta, the album takes us over the Atlantic ocean for a very traditionnalist trip.
At first, they were a classical trio : bass, guitar, drums. But they left away their bass player to keep the basic recipe : a drummer playing right on his feet, singing when he doesn't have a harmonica between his teeth, which is a performance, by the way. The second guy is more minimal : he just plays the guitar.
Something interesting : the concilation between the purest tradition of Blues with a huge cacophonous noise undeniable by the most uncompromising punks. The Juke Joint Pimps is this kind of band who would play just before the Gun Club, if they were still here, on a dream stage.
For this third album, recorded in two days in Italy, they pose in their spotless white costume as you'll see if, lucky or unlucky you are, you'll have to go in Germany. Because those guys play always and always.
Don't miss them on the 12th of December 2015 : they gonna be on stage in Eiffel with their old band : the Silverstones.
Partis de la formule classique du trio basse-guitare-batterie, ils ont finalement abandonné le bassiste pour arriver à une formule basique mais efficace : celle d’un batteur qui joue à la fois debout et en même temps de l’harmonica quand il ne chante pas, ce qui est une performance en soi. Le second fait plus minimal dans le sens où il se contente seulement de jouer de la guitare. Le gros intérêt du truc est qu’ils sont capables de concilier la plus pure tradition blues avec un gros barouf que ne renieraient pas les punks les plus intransigeants. Un peu le genre de groupe que l’on rêverait de voir jouer en première partie de Gun Club s’ils existaient toujours !
Pour ce troisième album qu’ils sont partis enregistrer en Italie, ils ont réussi à torcher leur affaire en moins de deux jours et posent de manière impeccable dans leurs costards blancs comme vous pourrez le constater si par hasard ou malchance vous devriez vous rendre en Allemagne : ces gars-là jouent sans arrêt ! Ne pas manquer la date du 12 décembre 2015 où ils se produiront à Eiffel avec leur ancien groupe, les Silverstones.
+++++ English Version ++++++ Oscar Mavioch
If we had to give an only qualilfier to this album, it would surely be : the Rhine Delta Blues.
From Cologne (a german town on the Rhine's edge, if you're a cunt in geography), the Juke Joint Pimps is a duet who serve a kind of dirty Blues directly extracted from the muddiest bayou. But here, it's pointless : we've never seen a cleaner place than Cologne !
Out on a Swiss label, sounding more Chicago than Delta, the album takes us over the Atlantic ocean for a very traditionnalist trip.
At first, they were a classical trio : bass, guitar, drums. But they left away their bass player to keep the basic recipe : a drummer playing right on his feet, singing when he doesn't have a harmonica between his teeth, which is a performance, by the way. The second guy is more minimal : he just plays the guitar.
Something interesting : the concilation between the purest tradition of Blues with a huge cacophonous noise undeniable by the most uncompromising punks. The Juke Joint Pimps is this kind of band who would play just before the Gun Club, if they were still here, on a dream stage.
For this third album, recorded in two days in Italy, they pose in their spotless white costume as you'll see if, lucky or unlucky you are, you'll have to go in Germany. Because those guys play always and always.
Don't miss them on the 12th of December 2015 : they gonna be on stage in Eiffel with their old band : the Silverstones.