Boys (Zoo Music) // Par Miguelito Lovelace
J’ai déjà eu l’occasion de dire tout le mal que je pensais des groupes qui continuent à faire du shoegaze au XXIème siècle, et on pourrait donc croire au premier abord qu’une chronique du dernier album des Crocodiles irait dans la même direction, adeptes qu’ils sont de ce style.
Et bien non, je n’en dirai pas du mal. Même si ils ont des côtés assez énervants, il me semble important de revenir sur ce disque sorti l’année dernière et pas vraiment passé dans le radar de Casbah records. C’est vrai que l’on sent l’album fait pour plaire aux radios, ce qui marque une certaine maturité ou une volonté de faire enfin un peu de thunes (rayer la mention inutile) pour ce qui est quand même leur quatrième production !
Production, parlons-en. Rien à dire, c’est (trop) propre, (trop) net. On sent bien les heures passées en studio avec du matos qui coûte la peau des balles, la volonté de faire du Phil Spector en en rajoutant des tonnes dans les overdubs (comme dans The Boy is a tramp), le travail sur la voix qui était à la pointe à l’époque des Jesus & Mary Chain, mais qui devient assez convenu de nos jours.
Vous allez me dire, mais qu’est-ce qu’il lui trouve à cet album, il ne fait qu’en dire du mal ? Et bien, comme pour les Jesus cités précédemment, les Crocodiles appartiennent à une catégorie de groupes qui s’avèrent énervants de par leur facilité à pondre des standards… Chaque morceau écouté plus d’une fois te rentre immédiatement dans la tête, et c’est finalement exactement ça que l’on demande au rock’n’roll. J’en veux pour preuve le morceau Foolin’ around que tu écouteras gentiment dans la petite vidéo ci-dessous et qui résume parfaitement l’affaire : un putain de tube potentiel ! Malgré quelques petits coup de mou au milieu (Blue en particulier) tout s’enchaîne et on a même un aperçu de leur concept fumeux (vendu aux journalistes par le label) de salsa-punk avec Kool TV, piste vaguement espagnolante qui lance avec merveille le bijou pop Peroxide Hearts.
Avec ses côtés garage dans le song writing et ses arrangements pop, ce disque est peut être le chainon manquant qui réconciliera amateurs de pop et de rock’n’roll ! Ou pas, mais ça c’est vous qui le direz….
Et bien non, je n’en dirai pas du mal. Même si ils ont des côtés assez énervants, il me semble important de revenir sur ce disque sorti l’année dernière et pas vraiment passé dans le radar de Casbah records. C’est vrai que l’on sent l’album fait pour plaire aux radios, ce qui marque une certaine maturité ou une volonté de faire enfin un peu de thunes (rayer la mention inutile) pour ce qui est quand même leur quatrième production !
Production, parlons-en. Rien à dire, c’est (trop) propre, (trop) net. On sent bien les heures passées en studio avec du matos qui coûte la peau des balles, la volonté de faire du Phil Spector en en rajoutant des tonnes dans les overdubs (comme dans The Boy is a tramp), le travail sur la voix qui était à la pointe à l’époque des Jesus & Mary Chain, mais qui devient assez convenu de nos jours.
Vous allez me dire, mais qu’est-ce qu’il lui trouve à cet album, il ne fait qu’en dire du mal ? Et bien, comme pour les Jesus cités précédemment, les Crocodiles appartiennent à une catégorie de groupes qui s’avèrent énervants de par leur facilité à pondre des standards… Chaque morceau écouté plus d’une fois te rentre immédiatement dans la tête, et c’est finalement exactement ça que l’on demande au rock’n’roll. J’en veux pour preuve le morceau Foolin’ around que tu écouteras gentiment dans la petite vidéo ci-dessous et qui résume parfaitement l’affaire : un putain de tube potentiel ! Malgré quelques petits coup de mou au milieu (Blue en particulier) tout s’enchaîne et on a même un aperçu de leur concept fumeux (vendu aux journalistes par le label) de salsa-punk avec Kool TV, piste vaguement espagnolante qui lance avec merveille le bijou pop Peroxide Hearts.
Avec ses côtés garage dans le song writing et ses arrangements pop, ce disque est peut être le chainon manquant qui réconciliera amateurs de pop et de rock’n’roll ! Ou pas, mais ça c’est vous qui le direz….