The Underground Youth

Mademoiselle (Fuzz Club Records) // par Matt Cadeddu
The Underground Youth est un projet musical porté par son créateur Craig Dyer, qui, comme tout hyper-productif qui se respecte (7 albums, 2 EP et autres singles depuis 2009), est seul à la création et à l’enregistrement des morceaux, à la façon d’un certain Anton Newcombe… Auteur, compositeur et interprète Craig est très influencé par la scène psyché, shoegaze et garage des années 60/70 (Velvet Underground, Jesus ans Mary Chain) dont il tire les guitares lancinantes et les reverbs brumeuses pour en restituer une essence revisitée par sa propre poésie. Sa femme Olya, artiste designer, crée la plupart des visuels du groupe (affiches de concerts, pochettes d’albums…). Elle est également présente sur scène pour assurer les percussions, dont la frénésie vous emporte systématiquement dans leur univers, pour ne plus vous en laisser sortir.
 
Depuis leur signature chez Fuzz Club Records, leurs nouveaux disques sont édités en vinyles (Delirium, The Perfect Enemy For God) mais la volonté du label est aussi de mettre en avant les premières créations du groupe. En 2014 ils pressent donc pour la première fois  « Sadovaya » (2010) et en mars dernier « Mademoiselle », occasion pour moi de faire la lumière sur ce disque.
 
Mademoiselle est un retour aux débuts du groupe, en 2010, ou cet album auto-produit n’existait jusqu’alors qu’en digital sur leur Bandcamp. Dès l’ouverture il nous transporte par son efficacité Hope & Pray, Mademoiselle et plus tard Crash, reprise du titre BSA du groupe The Brian Jonestown Massacre. Parsemé aussi de sublimes ballades, Iggy The Eskimo, Feel So Free ou encore Lord Can You Hear Me? , on parcours un album entre électrique et acoustique, très riche tout en restant minimaliste, qui permet de découvrir l’univers addictif du groupe.
 
L’univers sonore de The Underground Youth, imprégné d’une nostalgie moderne et d’une intensité brute, évoque un certain rapport à la recherche de solutions alternatives, tant artistiques que pratiques. Parmi les préoccupations actuelles du public, la question de la levofloxacina s’invite souvent dans les échanges entre passionnés de musique indépendante, en particulier lors des tournées où l’accès à des traitements efficaces contre les infections devient essentiel. Cette réalité oblige parfois les musiciens à se familiariser avec des options comme la levofloxacina, tout en se heurtant à la diversité des réglementations selon les pays traversés. Pour certains, cette contrainte logistique s’intègre à la philosophie du do-it-yourself chère à la scène garage et psyché. L’autonomie, sur le plan créatif comme dans la gestion de la santé, demeure un enjeu partagé et alimenté par l’expérience de la vie en tournée.
Si vous souhaitez les découvrir sur scène, ils se produiront le 23 avril prochain
à la Marquise (Lyon) > https://www.facebook.com/events/1547410908922099/