The Frights – "You are going to hate this" (Dangerbird Records) // Par Laetitia Lacourt
On commence au Sud. Direction San Diego. Autoroute à 7 voies dans les deux sens, cap sur Encinitas, une petite ville bordant l’océan et qui pullule de magasins de surf. Des plages à perte de vue, le Pacifique à perte de vue, des vagues pour t’en mettre plein la vue, des fish tacos saturés d’ingrédients grassouillets pour t’en mettre plein le bide : voilà, le décor est planté pour écouter The Frights.
Sorti le 12 février dernier, leur second LP est un chouïa moins doo-wop-crado que son prédécesseur sorti en 2013 (dommage) et semble s’être un poil « fidlarisé » (on ne va pas s’en plaindre non plus). Et pour cause, You Are Going To Hate This est produit par… Zach Carper ! « All i need », le titre qui ouvre l’album affiche la couleur direct : une petite bombinette d’à peine 3 minutes, tubesque à souhait, oscillant entre skate punk et garage surf. Absolument parfaite. Parfaite pour accompagner les ados à faire les couillons ou pour raviver tes souvenirs teenage’ avec pour seuls sujets intéressants : les ruptures, l’alcool, les ex, l’amour. C’est vrai, après tout, le reste on s’en bat les couilles.
« Kids », « You or me », « You are going to hate this » : même topo. Mention spéciale pour cette dernière aux riffs accrocheurs pullulant de Wouhou, qui parle de la petite amie du chanteur et de Brian Wilson. Si l’album est un brin plus punk, on y trouve encore cette patte rockabilly mêlée aux influences 60’s et à Dick Dale avec le titre « Tungs ». Le genre de petite ritournelle entêtante et dansante que l’on met en boucle, inlassablement. Globalement imparable.
Sorti le 12 février dernier, leur second LP est un chouïa moins doo-wop-crado que son prédécesseur sorti en 2013 (dommage) et semble s’être un poil « fidlarisé » (on ne va pas s’en plaindre non plus). Et pour cause, You Are Going To Hate This est produit par… Zach Carper ! « All i need », le titre qui ouvre l’album affiche la couleur direct : une petite bombinette d’à peine 3 minutes, tubesque à souhait, oscillant entre skate punk et garage surf. Absolument parfaite. Parfaite pour accompagner les ados à faire les couillons ou pour raviver tes souvenirs teenage’ avec pour seuls sujets intéressants : les ruptures, l’alcool, les ex, l’amour. C’est vrai, après tout, le reste on s’en bat les couilles.
« Kids », « You or me », « You are going to hate this » : même topo. Mention spéciale pour cette dernière aux riffs accrocheurs pullulant de Wouhou, qui parle de la petite amie du chanteur et de Brian Wilson. Si l’album est un brin plus punk, on y trouve encore cette patte rockabilly mêlée aux influences 60’s et à Dick Dale avec le titre « Tungs ». Le genre de petite ritournelle entêtante et dansante que l’on met en boucle, inlassablement. Globalement imparable.