La Relève avant tout ! // par Super Poncho
Jeudi dernier, le don d'ubiquité aurait clairement eu du bon. Parce qu'entre la Freaky Loud Things et la Relève, ça bastonnait sévère niveau programmation. Fallait choisir, du coup, avec ce regret qui caractérise les choix difficiles. Je choisissais le Bus Palladium. Au programme, Thee Maximators, les Bad Pelicans, deux des plus impressionnants groupes en live et les Darlings, dont j'allais faire la connaissance... Bref, tout pour passer une bonne soirée.
La Relève a ce petit quelque chose en plus que je ne saurais expliquer. Ce petit truc qui vous fait vous bouger un soir de grande fatigue à l'extrême opposé de votre domicile, avec l'intime espoir de découvrir le groupe qui émouvra vos futurs trajets en métro. Je tiens quand même à rappeler que c'est ici que le futur incroyable groupe Cosmos Club (rebaptisé depuis In Beatwin) joua pour la première fois. Et attention, la Relève, ça grandit, ça grandit... Quand on voit leur collaboration avec Rock in The Barn, on se dit qu'ils sont désormais bien debout et pas loin de l'envol !
L'esprit de Brian Jones est-il resté coincer dans les chiottes du Bus ?
La soirée avait pas super bien commencé. Tout d'abord parce que j'avais oublié ma carte bleue. Et quand t'as une sale soif de plombier polonais, ba c'est pas cool. Mais aussi parce qu'avec les Darlings, j'ai eu l'impression d'assister à un hommage aux groupes anglais des années 60. Attention, un très bon Tribute Band. Parce que ce groupe a de vrais arguments. De très bons musiciens dont un batteur de top niveau et des bonnes compositions. Mais ça manque de folie bordel ! Je suis pour que l'on s'inspire mais surtout pour que l'on expérimente !
Les fils légitimes de Fidlar
Derrière, pas de soucis, des groupes fournis avec garantie à vie. Avec leur « surf-punk » - c'est eux qui le disent –, les Bad Pelicans ont déjà retourné un sacré nombre de salles parisiennes. Faut les voir arriver avec leur skate, leurs stachmous de Marcel Patulacci et leurs dégaines tout droit sortie de Venice Beach ! Y'a la fougue de Fidlar dans des sons comme Half-Pipe et la violence du Ty Segall Band dans d'autres. Quand je les vois, je me dis que ça doit être cool de passer une soirée avec eux. A fortiori, le bassiste, finit le doigt en sang. Mais avec le sourire, a fortiori.
Thee Maximators, moines trappistes du diable
Ça commence à faire un sacré bout de temps que les Maximators surfent sur le haut de l'écume psyché. A chacun de leur live, on se prend un bouillon pas possible comme un jeune petit puceau ouvrant sa première Smirnoff Ice. Le son de la guitare ? Un truc lourd et pesant à la Black Sabbath. Il suffit d'écouter le titre Cocaine Dance Pills pour saisir la chose. Le batteur, un ours. Quand à cela tu ajoutes Dr Chan à la basse, ça rend un truc de dingue. Unique ? Pas loin.
Encore une sacrée soirée pour la Relève. A croire que Jean-Pierre Foucault en est le parrain. Cette fois-ci, point de magique découverte mais une revue d'effectif de ce qu'il fait de mieux en France. La prolifération des soirées de qualité étant la preuve de la vitalité toujours plus forte du rock indé français et dont la Relève est désormais un acteur majeur. Et pour leur treizième édition, un lieu insolite ? Un ascenseur ?[1]
[1] Après Sacrée Soirée, Questions pour un champion dans cette ultime référence. « Je suis, je suis ?! »
La Relève a ce petit quelque chose en plus que je ne saurais expliquer. Ce petit truc qui vous fait vous bouger un soir de grande fatigue à l'extrême opposé de votre domicile, avec l'intime espoir de découvrir le groupe qui émouvra vos futurs trajets en métro. Je tiens quand même à rappeler que c'est ici que le futur incroyable groupe Cosmos Club (rebaptisé depuis In Beatwin) joua pour la première fois. Et attention, la Relève, ça grandit, ça grandit... Quand on voit leur collaboration avec Rock in The Barn, on se dit qu'ils sont désormais bien debout et pas loin de l'envol !
L'esprit de Brian Jones est-il resté coincer dans les chiottes du Bus ?
La soirée avait pas super bien commencé. Tout d'abord parce que j'avais oublié ma carte bleue. Et quand t'as une sale soif de plombier polonais, ba c'est pas cool. Mais aussi parce qu'avec les Darlings, j'ai eu l'impression d'assister à un hommage aux groupes anglais des années 60. Attention, un très bon Tribute Band. Parce que ce groupe a de vrais arguments. De très bons musiciens dont un batteur de top niveau et des bonnes compositions. Mais ça manque de folie bordel ! Je suis pour que l'on s'inspire mais surtout pour que l'on expérimente !
Les fils légitimes de Fidlar
Derrière, pas de soucis, des groupes fournis avec garantie à vie. Avec leur « surf-punk » - c'est eux qui le disent –, les Bad Pelicans ont déjà retourné un sacré nombre de salles parisiennes. Faut les voir arriver avec leur skate, leurs stachmous de Marcel Patulacci et leurs dégaines tout droit sortie de Venice Beach ! Y'a la fougue de Fidlar dans des sons comme Half-Pipe et la violence du Ty Segall Band dans d'autres. Quand je les vois, je me dis que ça doit être cool de passer une soirée avec eux. A fortiori, le bassiste, finit le doigt en sang. Mais avec le sourire, a fortiori.
Thee Maximators, moines trappistes du diable
Ça commence à faire un sacré bout de temps que les Maximators surfent sur le haut de l'écume psyché. A chacun de leur live, on se prend un bouillon pas possible comme un jeune petit puceau ouvrant sa première Smirnoff Ice. Le son de la guitare ? Un truc lourd et pesant à la Black Sabbath. Il suffit d'écouter le titre Cocaine Dance Pills pour saisir la chose. Le batteur, un ours. Quand à cela tu ajoutes Dr Chan à la basse, ça rend un truc de dingue. Unique ? Pas loin.
Encore une sacrée soirée pour la Relève. A croire que Jean-Pierre Foucault en est le parrain. Cette fois-ci, point de magique découverte mais une revue d'effectif de ce qu'il fait de mieux en France. La prolifération des soirées de qualité étant la preuve de la vitalité toujours plus forte du rock indé français et dont la Relève est désormais un acteur majeur. Et pour leur treizième édition, un lieu insolite ? Un ascenseur ?[1]
[1] Après Sacrée Soirée, Questions pour un champion dans cette ultime référence. « Je suis, je suis ?! »