« White Denim, le basic de votre automne ! », par Super Poncho
White Denim | La Maroquinerie – Paris | 14 septembre 2016
Avec Stiff sorti au mois de mars, les hipstero-cowboys de White Denim nous ont montré à quel point ils en avaient dans le slip. Après s'être fait piquer deux de ses membres par Leon Bridges et virer leur nouveau lead guitarist, inutile de dire que les gars d'Austin avaient pas mal à prouver. Une Maroquinerie pas loin d'être comble pour un des groupes les impressionnants de l'époque.
Vendredi dernier, j'ai été puni. Oui oui, puni. Je m'explique. Deux de mes groupes favoris ont eu la bonne idée d'être programmés ce vendredi soir ! D'un côté, les Suédois de Goat au Cabaret Sauvage. De l'autre, White Denim à la Maro ! Ce choix ressemblait à peu de choses près à la réponse à cette débile question de gosse : « Tu préfères ton père ou ta mère ? » Ne pouvant choisir, j'ai laissé le hasard décidé. En route pour la Maro avec le cœur gros comme ÇA d'avoir abandonné mes Scandinaves adorés.
This is a fuckin' Rollercoaster rock band !
Allez hop, on arrive à la bourre, on rate les deux premières chansons dont Ha Ha Ha Ha (Yeah) titre phare du dernier opus ! D'ailleurs, ce titre est tellement représentatif de la musique du groupe. Des titres aux compositions complexes, avec l'impression d'avoir quatre chansons en une ! C'est assez déroutant et bluffant à voir devant soi ! En mêlant un sacré paquet d'influences différentes, le groupe a su créer une véritable identité. Un truc difficilement définissable. Celui qui a mon sens a saisi le plus finement leur style, c'est ce grand observateur de la scène musicale, ce critique hors-pair, sorte de Philippe Manoeuvre muet d'Ivry Sur Seine, vous l'avez bien sur tous reconnu, j'ai nommé : mon coloc. Voici ses termes : « White Denim, ils font du rollercoaster rock parce que leur musique, c'est comme des montages russes, ça monte, ça descend, ça temporise et ça atteint toujours son but, l'extase »[1].
Pourquoi White Denim n'est-il pas au sommet du monde ?
Vous l'avez compris, avec White Denim, on prend toujours son pied. Leur set est parfaitement construit, des titres sans cesse retravaillés avec minutie. La voix de James Petralli est d'une justesse folle et la basse nous guide vers des auteurs toujours plus hautes. Bien sûr, depuis qu'Austin Perkins et sa guitare magique ne sont plus là, il manque un truc ! Mais quand j'entends des titres comme Mirrored and Reversed, Had to Know ou I Start to run, je me pose cette question : pourquoi diable, White Denim n'a-t-il pas une plus grande audience ?
Au-delà de mes questionnements personnels et une évolution de sa formation, White Denim a répondu aux attentes avec un concert de haute volée. De quoi, largement, satisfaire mon appétit et faire oublier Goat.
PS : Recherche les numéros des deux promoteurs des tournées de White Denim et Goat pour leur dire quelques mots.
[1] Ce même coloc, qui au moment où j'écris ces lignes me dit : « fais le malin mais cette expression peut devenir virale ! »
Avec Stiff sorti au mois de mars, les hipstero-cowboys de White Denim nous ont montré à quel point ils en avaient dans le slip. Après s'être fait piquer deux de ses membres par Leon Bridges et virer leur nouveau lead guitarist, inutile de dire que les gars d'Austin avaient pas mal à prouver. Une Maroquinerie pas loin d'être comble pour un des groupes les impressionnants de l'époque.
Vendredi dernier, j'ai été puni. Oui oui, puni. Je m'explique. Deux de mes groupes favoris ont eu la bonne idée d'être programmés ce vendredi soir ! D'un côté, les Suédois de Goat au Cabaret Sauvage. De l'autre, White Denim à la Maro ! Ce choix ressemblait à peu de choses près à la réponse à cette débile question de gosse : « Tu préfères ton père ou ta mère ? » Ne pouvant choisir, j'ai laissé le hasard décidé. En route pour la Maro avec le cœur gros comme ÇA d'avoir abandonné mes Scandinaves adorés.
This is a fuckin' Rollercoaster rock band !
Allez hop, on arrive à la bourre, on rate les deux premières chansons dont Ha Ha Ha Ha (Yeah) titre phare du dernier opus ! D'ailleurs, ce titre est tellement représentatif de la musique du groupe. Des titres aux compositions complexes, avec l'impression d'avoir quatre chansons en une ! C'est assez déroutant et bluffant à voir devant soi ! En mêlant un sacré paquet d'influences différentes, le groupe a su créer une véritable identité. Un truc difficilement définissable. Celui qui a mon sens a saisi le plus finement leur style, c'est ce grand observateur de la scène musicale, ce critique hors-pair, sorte de Philippe Manoeuvre muet d'Ivry Sur Seine, vous l'avez bien sur tous reconnu, j'ai nommé : mon coloc. Voici ses termes : « White Denim, ils font du rollercoaster rock parce que leur musique, c'est comme des montages russes, ça monte, ça descend, ça temporise et ça atteint toujours son but, l'extase »[1].
Pourquoi White Denim n'est-il pas au sommet du monde ?
Vous l'avez compris, avec White Denim, on prend toujours son pied. Leur set est parfaitement construit, des titres sans cesse retravaillés avec minutie. La voix de James Petralli est d'une justesse folle et la basse nous guide vers des auteurs toujours plus hautes. Bien sûr, depuis qu'Austin Perkins et sa guitare magique ne sont plus là, il manque un truc ! Mais quand j'entends des titres comme Mirrored and Reversed, Had to Know ou I Start to run, je me pose cette question : pourquoi diable, White Denim n'a-t-il pas une plus grande audience ?
Au-delà de mes questionnements personnels et une évolution de sa formation, White Denim a répondu aux attentes avec un concert de haute volée. De quoi, largement, satisfaire mon appétit et faire oublier Goat.
PS : Recherche les numéros des deux promoteurs des tournées de White Denim et Goat pour leur dire quelques mots.
[1] Ce même coloc, qui au moment où j'écris ces lignes me dit : « fais le malin mais cette expression peut devenir virale ! »