« Holy Bouncer/ Libido Fuzz » // par Super Poncho
La Relève avait invité le combo Holy Bouncer/Libido Fuzz pour une soirée évasion à l'Espace B. Les Espagnols et Bordelais ont activé la machine à souvenirs pour atteindre les cimes du psychédélisme. Au risque de chuter prématurément.
Cette semaine, la Relève fêtera ses trois ans. Bien loin d'une fin d'idylle et d'un début de désenchantement entre elle et son – fidèle – public, elle se donne pour objectif en cette délicate année 2017 de diffuser au plus grand nombre, un message d'amour. Et forcément, qui dit amour et musique, dit rock psychédélique et anachronismes.
En guise de friandises pour ce warm-up pré-birthday party ? Libido Fuzz, Holy Bouncer et Voxes. Ou comment réussir son mercredi soir.
« Jimi, dis-moi oui ! »
C'est sur les dernières notes du concert des Voxes que nous arrivons. Forcément, le passage sur la performance du groupe sera bref. Voilà. Une pause et une pinte plus tard, on arrive pour le concert des Libido Fuzz. Avec la sortie récente de leur deuxième album A Guide Into Synesthesia (déjà sold-out en vinyle!), ils arrivent au bout d'une tournée que les aura vus visiter 4 pays et 14 salles en 14 jours.
Leur set, un amour illimité pour l'heavy psychedelic de la fin des années 60. Jimi Hendrix en pendentif et Radio Moscow comme compagnon de route contemporain. Avec un volume sonore défiant les lois de la physique, leur concert est l'occasion de démontrer leur incroyable maîtrise technique. Les mecs sont forts, très forts. Peu de groupes sont capables de déployer une aussi grande puissance sonore. Mais à mon avis, les mecs sont trop forts. Et quand t'es trop fort, tu veux constamment dépasser tes limites, tu te perds, l'auditoire avec. Sur certains morceaux, j'étais largué. La question que je me pose est la suivante : est-ce que ce sont nos oreilles qui ne sont pas habituées à ce genre de fréquences ou est-ce un léger manque de subtilité du groupe dû à sa virtuosité ?
(Beaucoup de questionnements dans le cerveau de Super Poncho. Beaucoup).
Highly Bouncer
Un perçage de tympan plus tard, on avait rendez-vous avec les Espagnols d'Holy Bouncer. L'Espagne aujourd'hui, c'est une scène locale florissante. Derrière les Parrots, nombre de groupe pousse au portillon. Parmi eux, les Barcelonais d'Holy Bouncer. Leur premier album, Hippie Girl Lover, est un mélange de longues compositions aux allures de long jam et de titres aux riffs bien plus incisifs.
Au niveau du contexte, les membres du groupe sont complètement défoncés. Mention spéciale au bassiste qui a parfois du mal à trouver le chemin de son micro. Un état psychique partagé par le public. Qui mieux que Jean-Michel Manoeuvre d'Ivry alias mon coloc' pour décrire la situation : « Ils sont vachement excités, on dirait les Républicains pendant l'Emission Politique ».
Au niveau du set, n'y allons pas par quatre chemins, ce fut chaotique. Leurs titres me font penser à Don Quichotte et à ses combats sans fin contre les moulins à vent. De la passion mais un but à atteindre qu'on a du mal à définir. De très bons moments mais une impression de déjà-vu et de je-m'en-foutisme pas super agréable pour l'auditoire.
Malgré la relative déception Holy Bouncer, on fait une bise à la Relève et on leur souhaite un bon anniversaire.
Cette semaine, la Relève fêtera ses trois ans. Bien loin d'une fin d'idylle et d'un début de désenchantement entre elle et son – fidèle – public, elle se donne pour objectif en cette délicate année 2017 de diffuser au plus grand nombre, un message d'amour. Et forcément, qui dit amour et musique, dit rock psychédélique et anachronismes.
En guise de friandises pour ce warm-up pré-birthday party ? Libido Fuzz, Holy Bouncer et Voxes. Ou comment réussir son mercredi soir.
« Jimi, dis-moi oui ! »
C'est sur les dernières notes du concert des Voxes que nous arrivons. Forcément, le passage sur la performance du groupe sera bref. Voilà. Une pause et une pinte plus tard, on arrive pour le concert des Libido Fuzz. Avec la sortie récente de leur deuxième album A Guide Into Synesthesia (déjà sold-out en vinyle!), ils arrivent au bout d'une tournée que les aura vus visiter 4 pays et 14 salles en 14 jours.
Leur set, un amour illimité pour l'heavy psychedelic de la fin des années 60. Jimi Hendrix en pendentif et Radio Moscow comme compagnon de route contemporain. Avec un volume sonore défiant les lois de la physique, leur concert est l'occasion de démontrer leur incroyable maîtrise technique. Les mecs sont forts, très forts. Peu de groupes sont capables de déployer une aussi grande puissance sonore. Mais à mon avis, les mecs sont trop forts. Et quand t'es trop fort, tu veux constamment dépasser tes limites, tu te perds, l'auditoire avec. Sur certains morceaux, j'étais largué. La question que je me pose est la suivante : est-ce que ce sont nos oreilles qui ne sont pas habituées à ce genre de fréquences ou est-ce un léger manque de subtilité du groupe dû à sa virtuosité ?
(Beaucoup de questionnements dans le cerveau de Super Poncho. Beaucoup).
Highly Bouncer
Un perçage de tympan plus tard, on avait rendez-vous avec les Espagnols d'Holy Bouncer. L'Espagne aujourd'hui, c'est une scène locale florissante. Derrière les Parrots, nombre de groupe pousse au portillon. Parmi eux, les Barcelonais d'Holy Bouncer. Leur premier album, Hippie Girl Lover, est un mélange de longues compositions aux allures de long jam et de titres aux riffs bien plus incisifs.
Au niveau du contexte, les membres du groupe sont complètement défoncés. Mention spéciale au bassiste qui a parfois du mal à trouver le chemin de son micro. Un état psychique partagé par le public. Qui mieux que Jean-Michel Manoeuvre d'Ivry alias mon coloc' pour décrire la situation : « Ils sont vachement excités, on dirait les Républicains pendant l'Emission Politique ».
Au niveau du set, n'y allons pas par quatre chemins, ce fut chaotique. Leurs titres me font penser à Don Quichotte et à ses combats sans fin contre les moulins à vent. De la passion mais un but à atteindre qu'on a du mal à définir. De très bons moments mais une impression de déjà-vu et de je-m'en-foutisme pas super agréable pour l'auditoire.
Malgré la relative déception Holy Bouncer, on fait une bise à la Relève et on leur souhaite un bon anniversaire.