Mesa Cosa est groupe aux origines perdu entre le Mexique et Melbourne qui se frotte au punk brut et agressif, au garage rock et aux mélodies mexicaines. Mené par un chanteur de Mexico, chantant en Espagnol et en Anglais, Mesa Cosa mélange son amour éternel pour les cérémonies mexicaines, les symboles obscurs et sa relation obsessionnel au garage et à la noise expérimental. Mesa Cosa joue (uniquement) pour le fun, entraînant bien souvent des concerts agité, dansant, chaotique, où les choses tombent, se brisent, les amplis crament, le public s'adonne à la chute, la transe, et où des tambourins se retrouvent sacrifiés en honneur des divinités de la fête.
Ayant joué avec pas mal des groupes des plus impressionnants de Melbourne, Mesa Cosa se voit à présent voué un culte si fort, que seul The Rocky Horror Picture Show et Allah ont aujourd'hui pu détrôner. Ils s’apprêtent aujourd'hui à jouer avec les meilleurs groupes du Japon et des US, et à lancer une tournée en Europe. C'est un groupe à suivre, et un disque à ajouter rapidement à sa collection.
Précédant le tirage limité de quelques titres sur cassette, The Infernal Cakewalk est la première sortie matérielle de MESA COSA. A l'époque sortie en auto-prod, cet EP proposait un échantillon des titres les plus baston-garage et des plus intrigants de leur répertoire. Le package est complet : de l'hymne Shoplifter à hurler à tue-tête, en passant par l'orgie punk noise de Los Perros, jusqu'au morceau Diablo, 6(66) minutes de fuzz, chœurs maléfiques et boogie turbulent chauffé à l'improvisation du saxophone. Aujourd'hui, Casbah Records présente avec fierté une nouvelle édition d'Infernal Cakewalk, offrant en plus de cette ébullition d’extase, deux bonus tracks pour fêter leur arrivé en sol Européen.