Lame : l’Italie tranche du côté rock de la force. Tout droit sorti des caves turinoises, Lame confirme son statut de pointure de la Botte avec Cities, deuxième essai du groupe et EP coproduit par Casbah Records et Beast Records.
Turin, la ville always on the move. A la simple évocation de la capitale piémontaise, notre cerveau sectaire et étriqué pense Fiat et Juventus. Un héritage quasi parfait auquel on ajoutera désormais LAME.
Après un premier album, « The lame shall enter first », paru en 2015 chez Alien Snatch Records et 10 titres qui sentaient le bar miteux, le garage crasseux et les coupe-gorge de mafieux, le trio - Massimo Scocca (guitare), la batteuse colombienne Maria Mallol Moya et Stefano Isaia (chant-guitare) - remet le couvert avec 5 nouvelles compositions reflétant un univers écorché à vif, un brin nerveux où se mêlent déchéance et colère.
Ces trublions du garage local ayant officié au sein de groupes confirmés comme les Movie Star Junkies ou les Cave Dogs, mélangent leurs influences pour délivrer un brûlot garage-punk suintant le sentiment d’urgence. On oscille entre ambiance dark (Hologram), plus easy listening (Piece of Junk) ou sunshine et velvetien (Stuck in My Head) sur un mode toujours agité qui remue les méninges tout en imposant le déhanchement de circonstance. Le tout enrobé d’un écrin de savoir-faire et de maturité que peu de groupes de cette scène garage ont atteint à ce jour. Lame sait ainsi jouer avec une large palette d’émotion et nous touche en plein cœur à coup de guitares ciselées, de backing-vocals envoûtants avec une voix au timbre oscillant rappelant le spectre d’un Pete Shelley, punk aussi intellectuel que spontané.
Turin, la ville always on the move. A la simple évocation de la capitale piémontaise, notre cerveau sectaire et étriqué pense Fiat et Juventus. Un héritage quasi parfait auquel on ajoutera désormais LAME.
Après un premier album, « The lame shall enter first », paru en 2015 chez Alien Snatch Records et 10 titres qui sentaient le bar miteux, le garage crasseux et les coupe-gorge de mafieux, le trio - Massimo Scocca (guitare), la batteuse colombienne Maria Mallol Moya et Stefano Isaia (chant-guitare) - remet le couvert avec 5 nouvelles compositions reflétant un univers écorché à vif, un brin nerveux où se mêlent déchéance et colère.
Ces trublions du garage local ayant officié au sein de groupes confirmés comme les Movie Star Junkies ou les Cave Dogs, mélangent leurs influences pour délivrer un brûlot garage-punk suintant le sentiment d’urgence. On oscille entre ambiance dark (Hologram), plus easy listening (Piece of Junk) ou sunshine et velvetien (Stuck in My Head) sur un mode toujours agité qui remue les méninges tout en imposant le déhanchement de circonstance. Le tout enrobé d’un écrin de savoir-faire et de maturité que peu de groupes de cette scène garage ont atteint à ce jour. Lame sait ainsi jouer avec une large palette d’émotion et nous touche en plein cœur à coup de guitares ciselées, de backing-vocals envoûtants avec une voix au timbre oscillant rappelant le spectre d’un Pete Shelley, punk aussi intellectuel que spontané.