Il aura fallu plus de deux ans à Empereur pour achever son retour après le tétanisant 7'' "She Was / While Puritans". Le quatuor belge a goûté à tout : les tournées à avaler autant de bitume que de bières chaudes, les changements de line up aux moments inopportuns, les carrefours créatifs et tout ce qui s'en suit.
Mais on n'aura pas patienté pour rien : si elles ont choisi de concentrer leur frappe en 4 morceaux, ça n'a pas empêchés les quatre panthères bruxelloises de viser un rock total. Le post-punk tendu reste la colonne vertébrale, mais celui-ci vient se mâtiner ici de relents psychédélique, là-bas d'une guitare shoegaze, d'accents orientaux et d'une nouvelle voix, que certains affilieront sûrement à un Morrissey sous PCP.
Là où d'autres se vautrent dans le revivalisme le plus éhonté, les jeunes premiers du punk froid ne relâchent pas la pression et livrent un EP qui contient bien plus de choses que pas mal de longs formats de la concurrence.
Coprod/Le Turc Mécanique
Mais on n'aura pas patienté pour rien : si elles ont choisi de concentrer leur frappe en 4 morceaux, ça n'a pas empêchés les quatre panthères bruxelloises de viser un rock total. Le post-punk tendu reste la colonne vertébrale, mais celui-ci vient se mâtiner ici de relents psychédélique, là-bas d'une guitare shoegaze, d'accents orientaux et d'une nouvelle voix, que certains affilieront sûrement à un Morrissey sous PCP.
Là où d'autres se vautrent dans le revivalisme le plus éhonté, les jeunes premiers du punk froid ne relâchent pas la pression et livrent un EP qui contient bien plus de choses que pas mal de longs formats de la concurrence.
Coprod/Le Turc Mécanique