Un peu de bleu sur les cités sombres // VANILLA BLUE

Chronique (2022)
          Un premier album parfait d'un groupe de rescapés du hardcore punk stéphanois.
 
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          À St Etienne, des gars qui sont tout, sauf des perdreaux de l'année (puisque émanant des combos SIX PACK, ZERO GAIN ou PROTEX BLUE) ont décidé de remettre la fonderie en marche, sous un nom emprunté à une chanson du groupe américain NAKED RAYGUN.

Engrais australien

Sur un terreau hardcore punk, VANILLA BLUE fait pousser dans leur premier album Dark cities de belles fleurs power pop, à grand renfort d'engrais australien. Tout du long, la puissance des guitares n'enlève rien à la beauté des mélodies, puisque production et jeu des musiciens sont uniquement là pour servir et respecter les chansons. Avec ses couplets en respiration, ses refrains fougueux aux choeurs soutenus, la première du lot (Dance with me) nous emmène directement dans l'Australie des années 80, comme quand Louis TILLETT (des WET TAXIS) accompagnait les NEW CHRISTS et que Ronald S. PENO (DIED PRETTY) était le meilleur chanteur du monde.
 
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Héritage français

Les quatre chansons qui suivent ne mollissent aucunement, bien au contraire. Writing a song et Call my name s'inscrivent dans un héritage français majeur, en ligne directe avec leurs cousins angevins (Les THUGS, DIRTY HANDS) et la belle famille d'Orléans (production de Pierre "SAMPRASS" MESTRINARO des BURNING HEADS), Boring nights, endless days est un bulldozer sonique digne du premier Dr FEELGOOD (mention spéciale pour l'harmonica du toujours vaillant SPI from O.T.H et Les NAUFRAGÉS) et Come lover (dont la belle guitare 12 cordes élargit l'espace sonore) évoque à nouveau l'Australie épique, vécue au travers du prisme havrais des BAD BRAINS, CITY KIDS ou FIXED UP (on a connu pire comme références, non ? ).
 
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vanillabluestudio3.jpg, by Bingo

Nul besoin d'épiloguer

À mi-parcours, passée une ballade country à moitié convaincante (on sent que le groupe pourrait évoluer sur ce terrain mais qu'il n'est pas encore totalement prêt pour le genre ; faudrait-il se ressourcer de nouveau auprès de Ronald ? ), le groupe revient en force avec des guitares aux limites du glam (Your prize idiot, The pain is over), des chants/contre chants parfaits (Dark cities) et une power pop suivant les règles du Dieu CHILTON (Harry). Sur l'album Dark cities, il est souvent question de rapidité de jeu ne nécessitant aucun épilogue (An easy game to play) et de puissantes montées soniques qu'accompagnent d'envoûtantes harmonies vocales. De fait, en final addictif, The pain is over invite l'auditoire à ne faire qu'une chose sitôt le disque fini... le remettre sur la platine. 
 

bingO

(15 février 2022)

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VANILLA BLUE. Dark cities 
(Twenty Something / Dangerhouse Skylab, 2022)

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Pour prolonger...

VANILLA BLUE : Bandcamp

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Dans nos archives sonores :
Rock à la Casbah #755 (15/12/2021)
Rock à la Casbah #758 (05/01/2022)

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Photographies : Mathieu MAS, bingO
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vanillabluestudio5.jpg, by Bingo
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vanillabluestudio2.jpg, by Bingo
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vanillabluestudio4.jpg, by Bingo

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Chaude ambiance au WARM audio studio de Décines-Charpieu
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