Fight Fire (Castle Face Records 2015) // Par Miguelito Lovelace
En direct de San Francisco, les Pow ! renouvellent avec leur second album un genre déjà bien connu : le synth punk. Comme son nom l’indique, cela consiste simplement en des chansons punkoïdes accompagnées d’un synthé, CQFD ! Sauf que là, ils en rajoutent une bonne couche au niveau synthé, on a même droit à des plages instrumentales, sortes d’interludes dignes de figurer dans un bon nanard science fiction années 50, avec monstres en carton pâte et tout le bordel…
A part ces bizarreries, le reste de l’album fait beaucoup mieux que se défendre : on a des vraies chansons, une sorte de Tubeway Army qui aurait remplacé Gary Numan par un hurleur beaucoup plus punk que l’original. L’équilibre synthé-guitares est une vraie merveille, me faisant penser joyeusement à Warum Joe ou Frustration pour les plus récents de la bande. Comme chez leurs collègues français, on ressent une vraie jubilation à mélanger new-wave et compos d’obédience rock, qui est encore améliorée par l’arrivée d’un quatrième membre, qui s’acharne à tambouriner de manière frénétique pour notre plus grand bonheur.
Le titre qui tue, Eyesight, qu’on vous met gentiment en vidéo ci-dessous est un parfait concentré de la magie du groupe, rythme endiablé, guitares acérées, synthés possédés et chant distancié, tout sonne juste sans faute de goût. Le résultat est donc tout sauf bourrin, et la finesse des arrangements monte en puissance au fur et à mesure des titres. Et s’il fallait encore un argument pour emporter l’adhésion, les paroles sont loin d’être de stupides mièvreries, pas étonnant pour des jeunes gens venant d’une ville dont la réputation avant-gardiste n’est plus à faire.
A part ces bizarreries, le reste de l’album fait beaucoup mieux que se défendre : on a des vraies chansons, une sorte de Tubeway Army qui aurait remplacé Gary Numan par un hurleur beaucoup plus punk que l’original. L’équilibre synthé-guitares est une vraie merveille, me faisant penser joyeusement à Warum Joe ou Frustration pour les plus récents de la bande. Comme chez leurs collègues français, on ressent une vraie jubilation à mélanger new-wave et compos d’obédience rock, qui est encore améliorée par l’arrivée d’un quatrième membre, qui s’acharne à tambouriner de manière frénétique pour notre plus grand bonheur.
Le titre qui tue, Eyesight, qu’on vous met gentiment en vidéo ci-dessous est un parfait concentré de la magie du groupe, rythme endiablé, guitares acérées, synthés possédés et chant distancié, tout sonne juste sans faute de goût. Le résultat est donc tout sauf bourrin, et la finesse des arrangements monte en puissance au fur et à mesure des titres. Et s’il fallait encore un argument pour emporter l’adhésion, les paroles sont loin d’être de stupides mièvreries, pas étonnant pour des jeunes gens venant d’une ville dont la réputation avant-gardiste n’est plus à faire.