« Anthems For Doomed Youth» // Par Matthieu Cadeddu
Le groupe porté, ou du moins supporté, par le duo Doherty/Barât, a toujours été balloté entre succès et chaos. D’ailleurs n’est-ce pas ce chaos qui a engendré leur succès ? Entre les deux premiers albums du groupe, leur carrière a été ponctuée par les addictions à l’alcool et aux drogues de Pete et sa propension à l’autodestruction. Après de nombreuses altercations, de mise à l’écart, de désintox forcées, et avant même la sortie du deuxième album, les Libertines ne sont plus.
Des frères ennemis, restant malgré tout des frères, et après des carrières solos, et plus de dix années passées à fantasmer une réconciliation, les Libertines semblent avoir de nouveau trouvé le goût de collaborer.
On se rend vite compte, malgré une production un peu différente des premiers albums, que le son, les mélodies et l’énergie des Libertines sont toujours là. L’album est tissé par des textes forts et sensibles sur la condition de Doherty, ses états passés et présents, et les rapports entre les membres.
"Gunga Din" est le premier single de l’album sur lequel Barât et Doherty se partagent le micro. Titre fort sur Doherty, à la manière d’un plaidoyer à sa propre cause, mais plein d’intentions et de vérités. « Getting sick and tired of being sick and tired » (j’en ai assez d’être malade et fatigué) est une phrase utilisée dans le processus de désintox, et représente la phase d’acceptation de son état. « Oh what are you doing, you stupid fucking idiot ? »
"You’re My Waterloo", est une sorte de parenthèse temporelle, puisque le morceau est bien antérieur à l’écriture de cet album. Cette balade traite ouvertement du rapport entre les deux hommes et trouve toute sa place dans ce nouveau contexte. « You’l never fumigate the demons, no matter how much you smoke, so just say you love me » (Tu n’enfumeras jamais les démons, peut importe combien tu fumes, alors dis moi juste que tu m’aimes).
"Heart of the Matter", décrit la situation actuelle du groupe « With all the battering it’s taken, I’m surprised that it’s still ticking » (Avec toutes ces épreuves / souffrances, je suis surpris qu’il batte encore) : le coeur de Doherty et celui du groupe, fragilisés par les abus, a survécu et bat toujours.
Cet album comme on pouvait s’y attendre est une lettre ouverte du groupe à son public, retraçant les épreuves traversées, par ses membres. Beaucoup de groupes se sont forgés de mauvaises réputations, et ils seront certainement toujours rattrapés par celles-ci, mais ils prouvent ici, avec force, que les Libertines sont toujours là (du moins le temps d’un album).
« Everyone’s gonne be happy… but of course… » (tout le monde sera heureux… Mais bien sûr…)
Des frères ennemis, restant malgré tout des frères, et après des carrières solos, et plus de dix années passées à fantasmer une réconciliation, les Libertines semblent avoir de nouveau trouvé le goût de collaborer.
On se rend vite compte, malgré une production un peu différente des premiers albums, que le son, les mélodies et l’énergie des Libertines sont toujours là. L’album est tissé par des textes forts et sensibles sur la condition de Doherty, ses états passés et présents, et les rapports entre les membres.
"Gunga Din" est le premier single de l’album sur lequel Barât et Doherty se partagent le micro. Titre fort sur Doherty, à la manière d’un plaidoyer à sa propre cause, mais plein d’intentions et de vérités. « Getting sick and tired of being sick and tired » (j’en ai assez d’être malade et fatigué) est une phrase utilisée dans le processus de désintox, et représente la phase d’acceptation de son état. « Oh what are you doing, you stupid fucking idiot ? »
"You’re My Waterloo", est une sorte de parenthèse temporelle, puisque le morceau est bien antérieur à l’écriture de cet album. Cette balade traite ouvertement du rapport entre les deux hommes et trouve toute sa place dans ce nouveau contexte. « You’l never fumigate the demons, no matter how much you smoke, so just say you love me » (Tu n’enfumeras jamais les démons, peut importe combien tu fumes, alors dis moi juste que tu m’aimes).
"Heart of the Matter", décrit la situation actuelle du groupe « With all the battering it’s taken, I’m surprised that it’s still ticking » (Avec toutes ces épreuves / souffrances, je suis surpris qu’il batte encore) : le coeur de Doherty et celui du groupe, fragilisés par les abus, a survécu et bat toujours.
Cet album comme on pouvait s’y attendre est une lettre ouverte du groupe à son public, retraçant les épreuves traversées, par ses membres. Beaucoup de groupes se sont forgés de mauvaises réputations, et ils seront certainement toujours rattrapés par celles-ci, mais ils prouvent ici, avec force, que les Libertines sont toujours là (du moins le temps d’un album).
« Everyone’s gonne be happy… but of course… » (tout le monde sera heureux… Mais bien sûr…)