Days of surrender (Lonely Astronaut Records 2015) // Par Fabienne Chambon
Chanteur et guitariste américain né en 1971, il utilise l'oversampling, technique d'enregistrement qui permet d'empiler les sons, de les sampler, de les utiliser à l'infini, en boucle... Artiste aux multiples facettes, Joseph Arthur est aussi peintre, comme en témoigne la pochette de l’album.
Il démarre sa carrière musicale en 1996, sous le label de Peter Gabriel, mais il ne rencontre pas le succès, il lui faudra attendre 2007 pour connaître une certaine reconnaissance.
Il faut s’installer confortablement pour écouter l'album de Joseph Arthur : il faut du calme, de l'attention pour en apprécier chaque piste, autant de petites perles soignées et ciselées.
Avec « Pledge of allegiance » en ouverture, voix et guitare hypnotiques donnent la teinte de l'album. « Maybe you » avec l'apport du clavier, entraîne ensuite vers une destination inconnue : une invitation au lâcher prise tout en se laissant porter par cette voix câline et l'impression de partir loin très loin.
Tout l'album se découpe ainsi : de belles ballades musicales, de l'introspection, une certaine idée de paix intérieure. Joseph Arthur nous mène sur de bien belles routes sinueuses aux paysages époustouflants. On se prend à être dans un road movie, voire dans Fargo de Joel Coen avec cette certaine impression de lenteur, de blancheur, d'innocence.
Joseph Arthur est doué, son jeu de guitare précis et sa voix qui par moment arrive jusqu'à nos oreilles tel un secret murmuré, nous fait voyager.
L'album se clôt par « If I could I'd get out » : une mélodie entraînante qui permet en 1'35 de revenir au monde réel.
Il démarre sa carrière musicale en 1996, sous le label de Peter Gabriel, mais il ne rencontre pas le succès, il lui faudra attendre 2007 pour connaître une certaine reconnaissance.
Il faut s’installer confortablement pour écouter l'album de Joseph Arthur : il faut du calme, de l'attention pour en apprécier chaque piste, autant de petites perles soignées et ciselées.
Avec « Pledge of allegiance » en ouverture, voix et guitare hypnotiques donnent la teinte de l'album. « Maybe you » avec l'apport du clavier, entraîne ensuite vers une destination inconnue : une invitation au lâcher prise tout en se laissant porter par cette voix câline et l'impression de partir loin très loin.
Tout l'album se découpe ainsi : de belles ballades musicales, de l'introspection, une certaine idée de paix intérieure. Joseph Arthur nous mène sur de bien belles routes sinueuses aux paysages époustouflants. On se prend à être dans un road movie, voire dans Fargo de Joel Coen avec cette certaine impression de lenteur, de blancheur, d'innocence.
Joseph Arthur est doué, son jeu de guitare précis et sa voix qui par moment arrive jusqu'à nos oreilles tel un secret murmuré, nous fait voyager.
L'album se clôt par « If I could I'd get out » : une mélodie entraînante qui permet en 1'35 de revenir au monde réel.