Superstitious Kisses (Unsigned) // par Miguelito Lovelace
On avait bien aimé à la casbah l’album des Future Primitives sorti en 2011, et les voila qui reviennent par la porte du jardin comme un bon représentant de commerce ! Troisième groupe avec le bassiste Heino (après Revelators et Future Primitives) Les Gumbo Ya-Ya’s comptent deux ex-membres des seconds réunis après une rupture semble-t-il douloureuse pour enregistrer en catimini sur un huit pistes analogique un album disponible exclusivement sur bandcamp.
Qui dit huit pistes dit forcément production minimale, et c’est ce que l’on a: du minimal (et pas minimaliste, ce qui serait condescendent). Juste le pouvoir magique du trio, pourtant archi-connu, mais qui incarne l’essence même du rock’n’roll, que l’on retrouve ici avec des représentants d’une improbable scène garage sud-africaine. Oui car ces jeunes gens ne viennent pas du bayou ni d’un quelconque état rempli de rednecks, mais bien de Cape Town, plus connu sous le nom du Cap, soit le coin le plus austral de toute l’Afrique ! Comme tu peux t’en douter cher lecteur, je n’ai jamais mis les pieds là-bas, donc je ne pourrais qu’imaginer ce que peut être la scène garage de ce coin. Mais si tout ressemble à ce que proposent ces trois gusses, je commence sérieusement à envisager un asile économico-politico-musical ! En effet, en plus des groupes précédemment cités, l’ex-guitariste Johnny tex est responsable aussi des excellents Dyna jets !
Onze morceaux donc, avec la reprise qui va bien (I can Only give you everything), des brulots qui empruntent au registre garage, blues électrique et même rockabilly. On s’ennuie pas une seconde en ressentant l’énergie brute de pistes enregistrées dans des conditions de quasi-live. Très recommandé donc !
Qui dit huit pistes dit forcément production minimale, et c’est ce que l’on a: du minimal (et pas minimaliste, ce qui serait condescendent). Juste le pouvoir magique du trio, pourtant archi-connu, mais qui incarne l’essence même du rock’n’roll, que l’on retrouve ici avec des représentants d’une improbable scène garage sud-africaine. Oui car ces jeunes gens ne viennent pas du bayou ni d’un quelconque état rempli de rednecks, mais bien de Cape Town, plus connu sous le nom du Cap, soit le coin le plus austral de toute l’Afrique ! Comme tu peux t’en douter cher lecteur, je n’ai jamais mis les pieds là-bas, donc je ne pourrais qu’imaginer ce que peut être la scène garage de ce coin. Mais si tout ressemble à ce que proposent ces trois gusses, je commence sérieusement à envisager un asile économico-politico-musical ! En effet, en plus des groupes précédemment cités, l’ex-guitariste Johnny tex est responsable aussi des excellents Dyna jets !
Onze morceaux donc, avec la reprise qui va bien (I can Only give you everything), des brulots qui empruntent au registre garage, blues électrique et même rockabilly. On s’ennuie pas une seconde en ressentant l’énergie brute de pistes enregistrées dans des conditions de quasi-live. Très recommandé donc !