The Story of Sonny Boy Slim (Warner) // Par Julien Marty
Gary est un orpailleur malheureux. Ce labeur est difficile. La vie et ses espoirs filent entre ses doigts tel du sable fin. Il creuse depuis trop longtemps une montagne aigrie et avare. Elle ne lui donne presque rien. Elle le malmène. Elle l'abime. De temps en temps, elle lui cède de la poussière d'or (son troisième LP Black and Ru est très bon), elle entretient l'espoir d'un paradis à porter de pioche. Alors, il s'use les mains, se retourne les ongles et se tanne le cuir... En vain.
Un jour sans, Gary a vu passer une roulotte nonchalante au pied de sa montagne. Ils étaient deux, tout blanc et citadin – Dan et Patrick. Gary a souri. Il s'est imaginé ces deux blancs becs aux mains de nourrisson se casser les reins à creuser une terre si difficile. Quelques années plus tard, un écho est venu lui susurrer que les 2 bougres qui s'était baptisés – Black Keys – avaient trouvé le filon. La rumeur disait qu'ils étaient riches et qu'ils avaient toujours les mains propres.
Gary a voulu quitter sa montagne. Il a hésité. Il a reprit sa pioche et son tamis pour creuser encore et encore. L'écho de la montagne s'est amplifié. Il résonnait maintenant dans tout le pays. Du monde commençait à passer devant sa montagne. Les texans de Left Lane Cruiser, Black Diamond Heavies, Black Pistol Fire, James Leg,....
N'y tenant plus, Gary est allé rejoindre le filon miraculeux. Chemin faisant, il a croisé Dan et Patrick sur le chemin du retour. Sur place, Gary a du se trouver une place au milieu des étrangers (la rumeur avait porté loin). Il y avait le français Chicken Diamonds, le suédois bror ou l'anglais Miraculous mule et bien d'autre.
Frénétique, Gary a creusé, creusé mais le filon était épuisé. Toute la sève de ce retour en grâce du blues rock sauvage n'était plus. On ne peut rien reprocher à Gary Clark Jr. Il s'est acharné mais il est arrivé trop tard. Mais surtout, il n'avait pas le talent pour trouver son propre filon. Alors il a assemblé des idées piochées chez les voisins. Avec « The Story of Sonny Boy Slim », Gary pensait avoir accouché d'une pépite mais c'est bel et bien un caillou sans valeur qui arrive sur nos platines.
Un jour sans, Gary a vu passer une roulotte nonchalante au pied de sa montagne. Ils étaient deux, tout blanc et citadin – Dan et Patrick. Gary a souri. Il s'est imaginé ces deux blancs becs aux mains de nourrisson se casser les reins à creuser une terre si difficile. Quelques années plus tard, un écho est venu lui susurrer que les 2 bougres qui s'était baptisés – Black Keys – avaient trouvé le filon. La rumeur disait qu'ils étaient riches et qu'ils avaient toujours les mains propres.
Gary a voulu quitter sa montagne. Il a hésité. Il a reprit sa pioche et son tamis pour creuser encore et encore. L'écho de la montagne s'est amplifié. Il résonnait maintenant dans tout le pays. Du monde commençait à passer devant sa montagne. Les texans de Left Lane Cruiser, Black Diamond Heavies, Black Pistol Fire, James Leg,....
N'y tenant plus, Gary est allé rejoindre le filon miraculeux. Chemin faisant, il a croisé Dan et Patrick sur le chemin du retour. Sur place, Gary a du se trouver une place au milieu des étrangers (la rumeur avait porté loin). Il y avait le français Chicken Diamonds, le suédois bror ou l'anglais Miraculous mule et bien d'autre.
Frénétique, Gary a creusé, creusé mais le filon était épuisé. Toute la sève de ce retour en grâce du blues rock sauvage n'était plus. On ne peut rien reprocher à Gary Clark Jr. Il s'est acharné mais il est arrivé trop tard. Mais surtout, il n'avait pas le talent pour trouver son propre filon. Alors il a assemblé des idées piochées chez les voisins. Avec « The Story of Sonny Boy Slim », Gary pensait avoir accouché d'une pépite mais c'est bel et bien un caillou sans valeur qui arrive sur nos platines.