Full tramp (Slovenly Recordings - 2015) // Par Miguelito Lovelace - Pic by David Leprince
New York, mai 2001, quelques mois avant le World Trade Center, j’étais en vacances chez un vieux pote d’enfance fraichement émigré à New York. Je passais mes journées à marcher dans les rues la tête en l’air, profitant de l’énergie brute de cette ville et en prenant pleins les mirettes pour me faire des souvenirs pour l’éternité. Un après-midi où je me promenais dans un quartier assez pourrave de Manhattan, je tombe nez à nez avec une toute petite devanture rose, perdue entre un immeuble à moitié déglingué et un autre éventré qui avait laissé place à un marchand de fleurs où celles-ci étaient entreposées à même le sol en plein air. En regardant de plus près, les bras m’en tombent, c’était le CBGB, temple éternel du rockn’roll new-yorkais de la fin des seventies.
Symbole d’une époque où le r’n’r puis le punk étaient alors à leur firmament, ce club a marqué les imaginaires de millions de groupes, et je crois bien que l’on peut en ajouter un à la liste, les Dirty Fences. En provenance du quartier voisin de Brooklyn, ils ressuscitent l’ambiance de l’époque en convoquant les Dead Boys et les Ramones pour un résultat jubilatoire.
Que ce soit sur les morceaux énervés, ou les plus calmes comme Rain, où l’on croirait entendre Richard Hell, tout rappelle ici la scène NY sans nostalgie et sans conformisme ampoulé trop respectueux des traditions. Ces gars-là sont à fond, font la musique qu’ils aiment (et que j’aime comme a tout le monde est content). On voit bien qu’’ils ont bien digéré leurs influences et ne sont pas des copy cats, car une pointe de garage psyché se fait jour au fur et à mesure de l’avancée de l’album, avec même des touches plus mainstream des années 70.
Au final ça donne un disque presque intemporel, aux compos qui tombent juste toutes seules et qui te file une patate du tonnerre ! Chaudement recommandé par la maison, donc !
Symbole d’une époque où le r’n’r puis le punk étaient alors à leur firmament, ce club a marqué les imaginaires de millions de groupes, et je crois bien que l’on peut en ajouter un à la liste, les Dirty Fences. En provenance du quartier voisin de Brooklyn, ils ressuscitent l’ambiance de l’époque en convoquant les Dead Boys et les Ramones pour un résultat jubilatoire.
Que ce soit sur les morceaux énervés, ou les plus calmes comme Rain, où l’on croirait entendre Richard Hell, tout rappelle ici la scène NY sans nostalgie et sans conformisme ampoulé trop respectueux des traditions. Ces gars-là sont à fond, font la musique qu’ils aiment (et que j’aime comme a tout le monde est content). On voit bien qu’’ils ont bien digéré leurs influences et ne sont pas des copy cats, car une pointe de garage psyché se fait jour au fur et à mesure de l’avancée de l’album, avec même des touches plus mainstream des années 70.
Au final ça donne un disque presque intemporel, aux compos qui tombent juste toutes seules et qui te file une patate du tonnerre ! Chaudement recommandé par la maison, donc !